Très vite sur place et dirigés par le lieutenant Franck Œillet, les quinze pompiers verdunois ont été gênés par la présence d’un fil électrique tombé au sol et qui crépitait.
Équipés de deux fourgons pompe tonne et de la grande échelle, pour éviter un éventuel accident électrique, ils ont commencé par arroser la partie arrière de la maison en attendant l’arrivée des techniciens d’EDF.
Après que ces derniers ont coupé l’électricité, les pompiers ont pu circonscrire l’incendie au moyen de trois lances à débit variable.
Les soldats du feu sont restés sur place durant toute la nuit car le mur de la maison menaçait sérieusement de s’écrouler. Au petit matin, d’autres techniciens d’EDF sont intervenus pour tendre à nouveau en hauteur le fil électrique qui traînait au sol. Cela a permis aux pompiers de sécuriser définitivement les lieux en provoquant l’effondrement du mur extérieur de la maison. Ils ont ainsi pu vérifier qu’il n’y avait personne à l’intérieur de la bâtisse.
Origines du sinistre inconnues
Cette maison avait été habitée par un homme âgé de 96 ans décédé il y a un mois. Il avait vendu sa maison en viager à sa fille qui en était la propriétaire. Cette habitation ne contenait plus le moindre objet de valeur, mais seulement les meubles du défunt.On ne connaît pas les causes exactes du sinistre en sachant qu’à l’intérieur de l’habitation, il n’y avait ni gaz, ni électricité puisque cette dernière avait été coupée après la disparition du défunt. Est-ce dû à la présence d’un squatter sur les lieux ou à un acte malveillant ? Les policiers du commissariat de Verdun étaient présents sur les lieux et ont ouvert une enquête.
À noter aussi la présence de Michel Vermelin, premier adjoint au maire.
http://www.estrepublicain.fr/meuse/2013/04/11/violent-incendie-a-verdun
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