dimanche 30 juin 2013

Un Russe contrôlé à 233 km/h au volant de sa Ferrari sur l'A8 à Nice

233 km/h sur l'autoroute de contournement de Nice. Plus du double de la vitesse autorisée, 110 km/h. Ce ressortissant russe a fait très fort, mardi soir, en établissant l'un des tristes records routiers de ces dernières années sur la Côte d'Azur. Les gendarmes l'ont intercepté à 21 h 50, sur la plaine du Var, au volant d'une vrombissante Ferrari FF.
Le chauffard venait d'affoler les compteurs sur l'A8 alors qu'il roulait en direction d'Aix, entre les péages de Saint-Isidore et de Saint-Augustin. Une course folle stoppée par les motards du peloton autoroutier de gendarmerie. L'automobiliste a dû s'acquitter d'une consignation de 750 e, s'est vu signifier une rétention de permis et l'interdiction de circuler sur les routes françaises pendant deux mois.
Il sera convoqué devant le tribunal de police de Nice pour répondre de cette contravention de 5e classe. La Ferrari ne lui appartenant pas, elle n'a pu être saisie. C'est donc un tiers qui a récupéré ce bolide immatriculé à l'étranger.

http://www.nicematin.com/nice/un-russe-controle-a-233-kmh-au-volant-de-sa-ferrari-sur-la8-a-nice.1325201.html

samedi 29 juin 2013

Auch : cinq personnes interpellées après les trois braquages

Cinq personnes ont été interpellées, jeudi, vers midi, dans le cadre de l’enquête sur les trois braquages de la semaine dernière qui se sont déroulés à Auch.
Hier, donc, le commissariat d’Auch, assisté du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse, a arrêté quatre hommes et une femme, à Auch. Ils ont été placés en garde à vue afin d’être interrogés. Hier soir, ils se trouvaient toujours en garde à vue qui, devra être prolongée et dépassera les 48 heures.

Vendredi 21 juin, en matinée, deux vols à main armée ont eu lieu en ville : l’un à 9 h 30 au magasin Shopi de la rue de Lorraine, l’autre une heure après au bureau de tabac du Garros. Dimanche soir, à 23 h 15, c’était au tour des six employés du restaurant Quick, route de Tarbes, d’être mis en joue par deux malfaiteurs armés et au visage caché

http://www.sudouest.fr/2013/06/29/faits-divers-1100916-4584.php

Une troisième bijouterie de Périgueux braquée

Installée depuis près de 30 ans, rue Chancelier de l'Hôpital, à Périgueux, la bijouterie Debord n'avait jamais connu de problème.
Ce samedi, vers 9h30, elle a été la cible d'un braquage à main armée. Peu après l'ouverture, deux hommes aux visages dissimulés et portant des gants sont entrés dans la boutique et ont menacé les deux vendeuses avec une arme. Ils les auraient forcées à remplir un sac avec les bijoux en or avant de prendre la fuite.

Les deux vendeuses n'ont pas été blessées mais sont très choquées.
C'est le troisième braquage de bijouterie à Périgueux depuis février 2013.

http://www.sudouest.fr/2013/06/29/une-troisieme-bijouterie-de-perigueux-braquee-1101049-1980.php

Massacre de l'octogénaire : 24 ans de réclusion pour Jérémy Priour

Le jeune homme qui a tué Colette Tanguy le 21 juin 2010 dans son appartement de la place au Bois a été condamné par la Cour d’assises à 24 ans de réclusion criminelle.
L’avocat général avait requis 30 ans de réclusion criminelle avec une peine de 22 ans de sûreté. Pour Orlane Yaouanq, «plusieurs éléments matériels» dont l’ADN, les traces de chaussures dans l’appartement et les aveux de Jérémy Priour qui «décrit par le menu» ses violences «dès le 24 juin bien avant l’expertise médico-légale» accablent le prévenu. Elle considère que le crime est d’autant plus «sordide» que la victime avait subi l’équivalent d’«un crash-test» qui «a disloqué les os de la face». Les avocats de la défense ont soutenu au contraire que le dossier brillait par «son insuffisance de preuves», selon Me Mesa qui demande l’acquittement : témoins non entendus, traces de chaussures non identifiées qui laissent ouverte «l’hypothèse d’un second homme». «L’enquête a été bâclée. C’est un scandale judiciaire. Elle doit être refaite», n’hésite pas à dire son confrère Me Blanco. Pour lui, les erreurs de procédure s’accumulent : un procès-verbal de garde à vue «déformé» et «incomplet», un témoin capital de l’affaire, le dénommé «Malo», qui n’a pas été entendu, une reconnaissance du suspect par Mme Mayorgas, qui n’a pas été bien faite, «trop d’incertitudes» attestant de la présence d’un second homme qui aurait nettoyé l’appartement de la victime jusqu’au cutter retrouvé propre, une absence de confrontation et de reconstitution de nature à éclairer l’enquête. Pourtant, un peu plus tôt dans la journée, sa demande d’«un supplément d’information» et d’un «renvoi du dossier» a été rejetée par la cour. Dans la matinée, le psychiatre Daniel Ajzenberg avait décrit l’accusé comme «une personnalité un peu inquiétante». «Son histoire familiale traumatisante» avec notamment une séparation de ses parents à 13 ans pourrait expliquer «son comportement délictueux» et «son parcours polytoxicomaniaque». En revanche, il ne s’explique pas pourquoi Jérémy Priour est revenu sur ses aveux : simple système de défense, troubles de la mémoire ou mécanisme de refoulement ?
La journée avait débuté par les témoignages sur la personnalité de Colette Tanguy. «Elle était très gentille et prête à rendre service. Elle était humaine et trop confiante», déclare Dominique Dye, l’enquêtrice sociale. Les témoignages de ses sœurs ont été très émouvants. «Elle faisait trop confiance», confirme Claudine Tanguy, qui habite la maison familiale à Bordères. «C’était une femme extraordinaire, très droite avec un caractère très fort mais avec un cœur d’or», se souvient Josette. Me Charbonnel, l’avocat de la partie civile, a rendu hommage tout autant à la victime qu’à sa famille. Et pour elle, les preuves de la culpabilité de Jérémy Priour sont flagrantes : aveu spontané lors de son interpellation à domicile, traces d’ADN retrouvées sur de nombreux objets et sur le corps de Colette Tanguy. Tout en laissant en suspens une question qui n’a pas dû laisser indifférent le jury : «Savait-il qu’elle était morte lorsqu’il l’a mutilée ?»

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/29/1660984-24-ans-de-reclusion-pour-jeremy-priour.html

vendredi 28 juin 2013

Gendarme fauché: 18 ans de prison

Jimmy Van Mullem, accusé d'avoir lors d'un contrôle routier en juillet 2010 fauché un gendarme qui est décédé de ses blessures quatre mois plus tard, a été condamné aujourd'hui à 18 ans de réclusion par la cour d'assises du Pas-de-Calais, pour homicide volontaire. Il a également été reconnu coupable de tentative d'homicide volontaire d'un deuxième gendarme qui assistait au contrôle routier. Un homme, qui l'a aidé à se débarrasser du véhicule accidenté, a écopé pour sa part de deux ans de prison, sans mandat de dépôt. Les peines, prononcées après plus de trois heures de délibéré, sont conformes au réquisitoire.

Les faits remontent au 19 juillet 2010. Jimmy Van Mullem était contrôlé ce jour-là, à Thélus (Pas-de-Calais), par une patrouille de la brigade de gendarmerie de Vimy, à 144 km/h, alors que la vitesse était limitée à 90 km/h. L'adjudant Tapella et son collègue Julien Pauchet s'étaient alors placés des deux côtés de la chaussée pour intercepter le véhicule, qui ne s'est pas arrêté et a percuté violemment l'adjudant Tapella. Ce dernier, 49 ans, est décédé le 12 novembre 2010 des suites de ses blessures, après plusieurs semaines de coma et une hospitalisation de près de quatre mois.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/28/97001-20130628FILWWW00492-gendarme-fauche-18-ans-de-prison.php

Traumatisé, le chauffeur qui a tué Coluche se confie

Vingt-sept ans après la mort de l'humoriste chouchou des Français, Coluche, le chauffeur du « putain de camion » qui l'a renversé s'est confié au Petit Niçois.
Le routier, Albert Ardisson, est revenu sur l'accident et raconte comment ce dernier a bouleversé sa vie. Il a d'ailleurs expliqué : « Je ne l’ai pas vu. Il a débouché. Je l’ai vu quand il a tapé là. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise d’autre ? Il allait vite, très vite ! ». Depuis le 19 juin 1986, date de la mort de Coluche, le routier n'avait plus donné de nouvelles.
À 75 ans, Albert Ardisson profite de sa retraite à Carros-Village, près de Nice. Il a avoué au journal que cet épisode de sa vie était « très grave » et l'avait amené à faire une dépression. « Une longue affaire qui dure depuis 30 ans », confit-il, sans ajouter d'autres commentaires.

Et, pour éviter le sujet, le chauffeur de poids-lourd a inventé tout un stratagème et se proclame le père de Thierry Ardisson. « Généralement, cela coupe court à toute discussion » a-t-il déclaré.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/28/1660906-traumatise-le-chauffeur-qui-a-tue-coluche-se-confie.html

jeudi 27 juin 2013

France: un couple de faussaires interpellé

Un couple d'une cinquantaine d'années, dont le mari artiste-peintre copiait des maîtres de la peinture, a été interpellé en France pour avoir revendu de fausses toiles à un prix dérisoire sur un site d'enchères. Le couple a été interpellé lundi dernier, soupçonné d'avoir gagné quelque 100.000 euros, en écoulant de fausses oeuvres de Modigliani, Munch, Manet, Pissaro ou Kandinsky sur e-bay, a-t-on appris jeudi auprès de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).

Les deux suspects ont été mis en examen hier et placés sous contrôle judiciaire. Une victime avait signalé le couple à la police après avoir acquis un tableau signée Claude Monet, croyant avoir flairé la bonne affaire mais s'apercevant ensuite qu'elle avait en fait été flouée. Mises en vente pour quelques euros sous différents pseudonymes, les toiles pouvaient ensuite atteindre quelque 1000 euros. Les enquêteurs sont remontés au couple de quinquagénaires habitant près de Nîmes. Trente tableaux contrefaits et trente autres en préparation ont été saisis dans un box discret situé près d'Avignon appartenant aux suspects. 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/27/97001-20130627FILWWW00538-france-un-couple-de-faussaires-interpelle.php

Rodez : une fillette meurt dans la ferme familiale

Une fillette de sept ans est morte mercredi soir dans la ferme familiale à La Salvetat-Peyralès, dans l'Aveyron, heurtée par une pièce détachée d'un engin agricole, peut-on lire sur MidiLibre.fr 
Ils semble, selon la même source, qu'elle se tenait dans une remorque agricole, lorsqu'une pièce métallique s'en est détachée pour aller la frapper.

Les pompiers, assistés d'une équipe du Samu arrivée par hélicoptère, ont été déployés sur les lieux mais ils n'ont pas réussi à sauver la fillette. 

http://www.sudouest.fr/2013/06/27/rodez-une-fillette-meurt-dans-la-ferme-familiale-1098871-7.php

Albi. Elle s'effondre devant une voiture

Émotion hier vers 19 heures à l’entrée de la rue Croix-Verte. Une dame s’est effondrée au passage piéton, devant une voiture. Malaise ou accrochage ? Deux témoins penchent pour la première hypothèse : «Nous n’avons entendu ni coup de frein, ni choc et la voiture n’est pas abîmée.» Les sapeurs-pompiers ont transporté la victime à l’hôpital, tandis que les policiers enquêtaient, sous les yeux de nombreux badauds. L’accès bloqué à la rue Croix-Verte a entraîné des bouchons jusque loin. Un automobiliste a mis «une demi-heure pour aller de Pratgraussals au Vigan»!

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/27/1659067-albi-elle-tombe-devant-la-voiture.html

Il frappe un enfant pas sage : deux ans de prison

Jean-Hubert Phanord, 29 ans, comparaissait hier devant le tribunal correctionnel de Toulouse, dans le cadre des comparutions immédiates. Ce Martiniquais a rejoint sa compagne dans le Comminges en mai. Il s’est installé avec elle et ses deux enfants, âgés de 3 et 9 ans. Début juin, les deux parents ont amené le plus jeune à l’hôpital. L’enfant vomissait du sang. La famille a affirmé qu’il avait fait une chute dans la baignoire. Les médecins ont vite deviné des maltraitances avec, pour conséquence, une hémorragie digestive et des ecchymoses sur les jambes.
«Je lui ai donné un coup de poing dans le ventre pour le canaliser», avoue l’homme à l’audience. «Je lui ai donné une douche froide car il jouait avec ses selles» L’enquête des gendarmes a révélé des maltraitances habituelles, exercées également par la mère. Elle aussi devra s’expliquer avec la justice. «C’est culturel chez nous en Martinique», explique le prévenu, qui dit avoir lui même subi des violences dans son enfance. Cet homme, dont le casier judiciaire était vierge, a été condamné à 2 ans de prison avec mandat de dépôt, et une obligation d’indemniser l’enfant à hauteur de 2 000 €.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/27/1659777-il-frappe-un-enfant-pas-sage-deux-ans-de-prison.html

mercredi 26 juin 2013

Une automobiliste grièvement blessée à La Rochelle

Un accident de la circulation s'est produit mardi soir vers 21h15 avenue Denfert-Rochereau dans le quartier de la Pallice à La Rochelle.
Une automobiliste a perdu le contrôle de son véhicule qui a fait plusieurs tonneaux avant de s'encastrer dans un poteau EDF. La conductrice a dû être désincarcérée par les pompiers puis transportée dans un état grave à l'hôpital de La Rochelle.

http://www.sudouest.fr/2013/06/26/une-automobiliste-grievement-blessee-a-la-rochelle-1097376-1391.php

1€ symbolique pour le médecin, trop courtisé par sa patiente

Version moderne et haut-saônoise de la malade imaginaire, l’affaire prête à sourire. Ce médecin vésulien se dit harcelé, pressé, couvert d’attentions répétitives et rébarbatives : mails, courriers, cadeaux en tous genres (dont un superbe tapis de souris !)…
Cupidon aurait pris en otage le cœur de la prévenue, absente hier. Un cœur d’artichaut selon l’avocat de la défense, Me Glaive : « A écouter Monsieur, j’aurais pu déposer plainte car j’ai eu droit moi aussi à mon lot de cadeaux. Mais la vérité, c’est que ma cliente ne ferait pas de mal à une mouche. »
Le médecin, lui, déplore les venues plus que régulières de cette femme de 57 ans dans sa salle d’attente, alors qu’il n’est plus son médecin traitant, et craint qu’elle ne s’approche de sa famille.
Alors, simplement trop généreuse, cette ex-salariée de PSA licenciée il y a quelques mois ? L’expertise psychiatrique vaut son « pesant de cacahuètes » selon le juge Fernand Kato : « immaturité, débordée affectivement, facilement déstabilisée… »
Me Glaive a eu beau s’escrimer à prouver que la seule issue possible de cette affaire était la relaxe, le juge Kato ne s’est pas laissé amadouer. Trois mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve. Autre décision de bon sens : l’interdiction de contact avec le médecin, qui lui, sera dédommagé à hauteur d’un euro symbolique. La raison, cette fois, sera-t-elle plus forte que la passion ?

http://www.estrepublicain.fr/haute-saone/2013/06/26/1-symbolique-pour-le-medecin-trop-courtise-par-sa-patiente

L'épouse du prof parti avec une élève veut divorcer

L'épouse de Jeremy Forrest, l'enseignant britannique condamné à cinq ans et demi de prison après sa cavale avec une élève de 15 ans en France en septembre, a engagé une procédure de divorce, a annoncé mardi la soeur du professeur. "La procédure de divorce a été lancée", a déclaré Carrie Hanspaul, soeur de Jeremy Forrest. La femme du professeur de mathématiques "a engagé" les démarches, a-t-elle précisé sur la chaîne de télévision britannique ITV. "Personne de la famille ne lui a parlé" depuis la cavale, qui avait fait la Une de plusieurs journaux français et britanniques en septembre dernier, a-t-elle précisé.
Jeremy Forrest, âgé de 30 ans et marié depuis 2011, a été condamné vendredi en Angleterre à cinq ans et demi de prison pour "enlèvement" et relations sexuelles avec une élève de 15 ans. Lors de son procès, Jeremy Forrest a lancé "Je t'aime" à l'adolescente, aujourd'hui âgée de 16 ans. "Je suis désolée", lui a lancé la jeune fille.
 

mardi 25 juin 2013

Un accès de colère mortel

LES faits sont très simples », a immédiatement résumé le président de la cour d'assises des Ardennes Gilles Latapie, hier matin, à l'ouverture du procès en appel de Jean Pinceel, 71 ans. Difficile de le contredire.
Le 7 janvier 2011, ce retraité domicilié à Reims a tué son épouse Elisabeth Lalouette
d'un coup de couteau dans le dos. Elle avait 50 ans et venait de lui annoncer son souhait de « prendre du recul ». Ils étaient mariés depuis quatre mois, après s'être rencontrés et vite aimés en mai 2010. Sur l'appel d'urgence enregistré par le Samu, la victime supplie : « S'il vous plaît… Je suis blessée ». Plus lointaine, émerge la voix de Jean Pinceel : « Tu vas mourir ». Quelques minutes plus tard, les secours arrivent dans la rue Charles-Marq. L'homme les accueille calmement : « Suivez-moi. C'est moi qui ai planté ma femme ».
En septembre dernier, des jurés marnais ont condamné ce septuagénaire à treize ans de réclusion, coupable selon eux d'un « meurtre sur conjoint », passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Pourquoi avoir fait appel ? « Parce que selon les médecins, j'en ai pour cinq ou six ans à vivre », a expliqué l'accusé d'une voix chevrotante. Ne pas mourir en prison, donc. Pour réduire la peine de son client, Me Repka, l'avocat de la défense, ambitionne de requalifier « l'homicide volontaire » en « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », crime qui, avec la circonstance aggravante que la victime soit l'épouse de l'accusé, peut être puni jusqu'à vingt ans de réclusion.
La mission s'annonce compliquée : le médecin-légiste qui a autopsié la victime a assuré, hier, que sa blessure « n'était pas une situation compatible avec quelque chance de survie ». La lame utilisée par l'accusé mesurait huit centimètres, elle s'est enfoncée quasiment jusqu'à la garde entre les côtes d'Elisabeth Lalouette, décédée six heures plus tard des suites de sa blessure.
Jusqu'à ce « coup de colère » insensé, Jean Pinceel n'avait jamais été condamné. Face à un psychologue, celui qui est détenu à Reims depuis trente mois a eu ces mots : « J'ai eu un vertige […] Un trou noir […] Tout a tremblé dans ma tête ». Devant les enquêteurs, il a encore bloqué sur sa propre énigme : « Je ne peux rien expliquer […] Je regrette beaucoup, je l'aimais. »
« Tout plastique »
Équipé d'un pacemaker, en proie à de vives angoisses difficilement tempérées par un traitement à base d'antidépresseurs et de somnifères, l'homme a semblé égaré et affaibli. Hier matin, il s'est raconté. En 2007, sa première femme, polyhandicapée, était décédée « dans ses bras », des suites de maladie, après vingt-huit ans de mariage. De cet amour, est né trois enfants. Encore plus tôt, « de huit à trente-six ans », Jean Pinceel, « élevé dans la bagarre » selon sa propre appréciation, a été régulièrement rongé par l'alcool. Jusqu'à boire « trois litres de vin » par jour. Six cures pour contrer cette
addiction
, dont une dernière dite « de dégoût » : les médecins tentent d'écœurer le patient en lui ingurgitant de l'alcool du matin au soir. « Ah, je ne la connaissais pas celle-là », tente de sourire le président Latapie.

Hormis la question du caractère volontaire de cet homicide, les débats ont doucement ronronné - permettant même à un juré de s'assoupir. On écoute Jean Pinceel comme un parent en maison de retraite. Pour lui parler, il faut répéter, parler fort et articuler. En plein récit de ses déboires, il lâche : « Moi, je suis tout plastique ». Regards interloqués parmi les jurés. « J'étais ivre, je suis tombé du trottoir. Là, je suis plastique ; là, je suis plastique… », détaille le septuagénaire en passant une main sur son menton, sa joue et sa pommette. Les chirurgiens ont bien fait les choses. « Ah bon ? Ça ne se voit pas… », ne peut que constater le président. De l'examen de ce dossier n'émerge qu'un sentiment d'immense gâchis.
Verdict ce soir.


http://www.lunion.presse.fr/article/region/un-acces-de-colere-mortel

Go-fast mortel : un homme menotté retrouvé

Un homme menotté et portant des traces de coups, mais vivant, a été retrouvé lundi dans l'une des voitures du convoi de transport de drogue qui a provoqué la mort d'un automobiliste sur l'autoroute A9 près de Narbonne, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. L'homme retrouvé menotté est bien connu des services de police, a précisé cette source, confirmant une information du quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Au moins trois véhicules composaient ce convoi de transport de cannabis. La voiture ouvreuse s'est volatilisée. La deuxième, une voiture allemande de grosse cylindrée a attiré l'attention de motards des douanes qui l'ont prise en chasse sur l'autoroute A9 dans le sens Perpignan/Béziers lorsqu'elle a tenté de leur fausser compagnie. C'est lors de cette course-poursuite à 240 km/h que cette deuxième voiture, en slalomant entre les automobilistes, a percuté un 4x4 noir qui roulait sur la file du milieu, tuant son conducteur.
Le troisième véhicule du convoi transportait l'homme menotté. On ignorait mardi midi ce qu'il est advenu du conducteur de cette voiture.
 

Agde. Agressé par des squatteurs du Canal du Midi

Un homme a été agressé le week-end dernier par des squatteurs de péniches à Agde, dans l'Hérault.
Depuis plusieurs mois, des péniches et bateaux sont squattés par des SDF sur le Canal du Midi, notamment quai de l'écluse Ronde, à Agde, provoquant toutes sortes de nuisances. Dans la nuit de samedi à dimanche, José Querino-Lopez, qui habite sur une péinche, en a eu assez, rapporte Midi Libre ce mardi. Il est sorti de son bateau pour demander à ses bruyants "voisins" de la mettre en sourdine. A peine avait-il mis le pied dehors, qu'un homme l'a insulté et menacé avant de le frapper violemment à la tête. "Alors que je lui demandais de stopper son raffut, mon agresseur a tout de suite riposté en hurlant, raconte José Quérino-Lopez. Il m’a menacé de mort. Il hurlait qu’il allait mettre le feu au bateau pendant que nous dormions et il a fini en gueulant qu’il violerait aussi ma femme. Je me suis avancé et j’ai pris un énorme coup sur la tête. Le sang coulait de mon visage. Je n’y voyais plus rien." L'agresseur présumé de José Querino-Lopez a été interpellé.

"Un véritable enfer"

La victime, qui a terminé sa nuit aux urgences, dénonce également l'inaction des pouvoirs publics. Ils "ne font pas grand-chose pour lutter contre ce phénomène de squat des péniches qui pourrit au quotidien la vie de ceux qui vivent sur le canal en payant leur dû." La Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée a bien acheté un terrain près du Canal du Midi qui était squatté pour remédier au problème. "Mais il reste encore des tentes cachées dans les fourrés. Et tous les soirs, c’est le même manège. Ils viennent au bord de notre bateau pour faire du bruit et de la musique jusqu’au petit matin. Ce qui devait être un petit coin de paradis est un véritable enfer", explique José Querino-Lopez.
Une réunion doit avoir lieu ce mardi entre l'Etat, la police, les victimes, les collectivités locales et les voies navigables de France pour évoquer ce problème, indique Midi Libre

http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/25/1658025-agde-agresse-par-des-squatteurs-du-canal-du-midi.html

La Versanne : elle percute un poteau, sa voiture s’écrase contre un arbre dans un ravin

Lundi en début de soirée, un accident de la route est survenu à La Versanne sur la D1082 en direction de Bourg-Argental. Les circonstances ne sont pas établies mais une voiture a, semble-t-il, percuté un poteau avant de s’enrouler autour d'un arbre dans un ravin.

L'intervention des secours a été rendue très difficile. Coincée durant plus de deux heures dans l'habitacle de son véhicule, la conductrice, une sexagénaire, n'a été que légèrement blessée.

http://www.leprogres.fr/loire/2013/06/24/la-versanne-il-percute-un-poteau-sa-voiture-s-ecrase-contre-un-arbre-dans-un-ravin
 

lundi 24 juin 2013

Leur maison dévastée par une coulée de boue

Une coulée de boue s'est formée à l'entrée de Chaourse. La maison de Corinne et Mickaël Darroussat se trouvait en plein dans sa trajectoire.
LES bottes toutes boueuses d'Enzo, 4 ans, sont restées sur le pas de la porte. Une attention que sa maman aurait sans doute appréciée en temps normal, mais ces jours-ci, c'est le cadet de ses soucis. La famille vit au rythme de la coulée de boue qui s'est déversée dans leur maison de Chaourse il y a quelques jours.
Dès qu'ils ont un moment libre, entre les démarches auprès des assurances et leur travail, Corinne et Mickaël Darroussat retroussent leurs manches et nettoient ce qu'ils peuvent des 140 m2 de leur sous-sol qui ont sombré sous la boue. « Heureusement que les amis, la famille et les pompiers de Montcornet étaient là pour nous donner un coup de main et aussi nous soutenir moralement. Nous leur adressons un grand merci », tient à dire la mère de famille qui a assisté, impuissante, à cette coulée de boue.
Le chien sauvé in extremis
Quand elle est sortie de son travail, son téléphone
portable
s'est mis à sonner tous azimuts. Le voisin avait voulu la prévenir mais, n'y parvenant pas, avait finalement appelé son fils. C'est son message qu'elle a écouté en premier. « Il me disait : « Va mettre un masque et un tuba au chien, je crois qu'il apprend à nager. » Comme toujours, j'ai cru qu'il plaisantait. Jamais je n'aurai imaginé qu'il disait vrai à ce point… »

Quand elle arrive devant chez elle, Corinne Darroussat prend l'ampleur de la catastrophe. Sa maison se trouve en plein dans la trajectoire d'une coulée de boue dont les témoins assurent qu'elle faisait 200 mètres de large. Les dégâts encore apparents sur les talus confortent cette impression. « Tout de suite, j'ai pensé au chien. J'ai fait comme j'ai pu pour arriver au chenil : il était temps. Il était embourbé jusqu'au cou et commençait à suffoquer. J'ai eu beaucoup de mal à le dégager, il s'en est fallu de peu. Ensuite, je me suis mise à l'écart, en sécurité, et j'ai regardé », raconte-t-elle non sans émotion.
Rien n'a été épargné
Quand le couple peut enfin accéder à sa maison, c'est la stupeur. Les dégâts, limités au sous-sol, sont néanmoins importants. Les meubles, l'électroménager, les souvenirs, rien n'a été épargné. « Il y avait environ 50 centimètres de boue et par endroits, des éclaboussures jusqu'à un mètre, témoigne Mickaël Darroussat. On relativise quand on voit ce qui s'est passé dans le Sud-Ouest, avec des personnes décédées, mais c'est quand même dur à encaisser. Surtout, on ne savait pas par où commencer le nettoyage. »
II faudra encore de longues semaines pour effacer les traces de ce torrent de boue. Celles laissées dans la tête de Corinne Darroussat mettront bien plus de temps à disparaître. Désormais, elle vit dans la crainte qu'un tel événement ne se reproduise et tremble dès que la pluie commence à tomber. Autant dire qu'en ce moment, elle n'a pas l'esprit tranquille.

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/leur-maison-devastee-par-une-coulee-de-boue

Narbonne : un automobiliste meurt percuté par un go-fast sur l'A9

Le trafiquant présumé, qui roulait à 240 km/h, cherchait à échapper à une équipe des douanes qui l'avaient pris en chasse sur l'autoroute, dans le sens Perpignan-Béziers. Il était en garde à vue lundi après-midi.

Sous la violence du choc, il a été éjecté de son véhicule. Un automobiliste a été tué, lundi, lorsque son 4x4 a été percuté par un go-fast, puissante voiture servant à convoyer de la drogue, sur l'autoroute A9 à Narbonne, lundi.
Le trafiquant présumé, qui roulait à 240 km/h, cherchait à échapper à une équipe des douanes qui l'avaient pris en chasse sur l'autoroute A9 dans le sens Perpignan/Béziers.
Le suspect, un habitant de l'Hérault, a été interpellé et se trouvait en garde à vue lundi après-midi. L'accident a provoqué un bouchon de plusieurs kilomètres, sur l'A9 mais aussi sur l'A61, en direction de Béziers.
 

De Bordeaux à La Rochelle : l’escroquerie au terminal de paiement fait des ravages

On pensait avoir tout vu en matière d’escroquerie. Eh bien, non ! L’imagination des malfaiteurs est sans limite. Depuis peu, une nouvelle forme d’arnaque à la carte bancaire a vu le jour. Il s’agit du piratage des terminaux de paiement électronique (TPE). La technique est imparable et est en train de créer un préjudice sans précédent chez les détenteurs de cartes bancaires. Depuis quelques mois, une équipe d’escrocs sillonne le Grand Sud, de Bordeaux à Béziers en passant par Narbonne, Rivesaltes, Pau, La Rochelle, Mont-de-Marsan, Toulouse ou encore Tarbes. Dans chacune de ces villes, plusieurs commerçants ont reçu la visite de ces clients indélicats.
Concrètement, les malfaiteurs prennent pour cible des grandes chaînes commerciales dont ils savent que les filiales sont toutes équipées d’un même modèle de terminal de paiement électronique sans fil de la marque Ingenico. Ils effectuent aussi des repérages dans des restaurants avant de revenir pour passer à l’action.

  • Une technique redoutable
Au moment de régler, à la caisse, ils perturbent l’attention du commerçant en laissant tomber un objet, par exemple, et substituent le TPE par un autre appareil, parfaitement identique. Mais celui-ci a été piraté par leurs soins. Il est équipé d’un système d’émission par « bluetooth » et d’un skimmer - un dispositif placé dans la fente destinée à lire la piste magnétique de la carte.
Ils vont ainsi laisser le TPE fonctionner quelques heures ou quelques jours pour que des paiements soient réalisés. Puis ils vont revenir dans la boutique, le restaurant ou le cinéma et se placer à proximité de la caisse enregistreuse pour récupérer, en moins de trente secondes, l’intégralité des données mémorisées. Et cela, grâce à une application téléchargée sur un smartphone. À partir de ces coordonnées et du code confidentiel également mémorisé, ils vont faire fabriquer des clones auprès de complices installés en Asie du Sud-Est et aux États-Unis. Les vraies fausses cartes, ou « Yes card » parce qu’elles disent toujours « oui », peuvent être alors utilisées partout dans le monde. « C’est redoutable », observe un enquêteur de la division des affaires économiques et financières de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux, en charge depuis peu de conduire les investigations dans le cadre de cette affaire.
  • Personnaliser le TPE
La PJ a été saisie à la suite d’une plainte car une carte piratée a fait un « bug » dans une boutique du centre commercial Rives-d’Arcins, à Bègles. La vendeuse a découvert que le TPE avait été changé à son insu. « Les clients victimes de ces malversations et ayant leur compte débité de plusieurs milliers d’euros doivent aussitôt le signaler à la police et auprès de leur banque », indique un policier.
Pour l’instant, l’enquête n’a pas permis d’identifier les escrocs, qui poursuivent leur périple. Afin de se prémunir face à ce système ingénieux, la DIPJ invite à la plus grande vigilance et s’apprête à adresser une note à l’attention des Chambres de commerce et d’industrie pour que l’ensemble des commerçants soient alertés.
Dans un premier temps, des méthodes préventives simples peuvent d’ores et déjà être mises en place, comme personnaliser le TPE. Cela permet de s’apercevoir aussitôt d’une substitution. « Fixer le terminal et ne pas le laisser à la libre disposition du client peut également s’avérer efficace », suggère un enquêteur.
En France, les fraudes à la carte bancaire sont estimées à environ 500 millions d’euros par an. Les clients qui n’ont pas été dépossédés de leur carte et dont la bonne foi est prouvée seront remboursés, après bien des tracas cependant.

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