mardi 19 avril 2016

Une mère et son fils de 6 ans tués dans une collision à Cestas (33)

Un autre petit garçon, âgé de 9 ans, se trouvait à bord. Il a été hospitalisé dans un état préoccupant 
Un dramatique accident est survenu ce lundi après-midi avenue Mademoiselle de la Harpe, à Cestas, en Gironde. Une mère de famille de 39 ans qui circulait en voiture avec ses deux fils de 6 et 9 ans abordait un rond point quand son véhicule a été heurté par la voiture qui les suivait.
Le choc a été particulièrement violent puisqu'il a projeté la petite voiture de la famille contre un mur. Celle-c-s'est retrouvée prise en étau entre les restes du mur et le véhicule du chauffard, venu s'écraser contre elle.
Les secours n'ont rien pu faire pour sauver la mère et son fils de six ans. Le garçonnet de 9 ans a été transporté d'urgence au CHU de Pellegrin dans un état préoccupant.
Légèrement blessé l'automobiliste a été placé en garde a vue.
http://www.sudouest.fr/2016/04/18/une-mere-et-son-fils-de-6-ans-tues-dans-un-accident-a-cestas-33-2334537-2833.php

Il menace sa psychiatre : "Je vais rafaler tout le monde"

L e Nîmois est condamné à 30 mois d'emprisonnement dont 12 mois avec sursis et maintenu en détention. Il a l'interdiction d'entrer en contact avec le médecin psychiatre.
Ce 4 février dernier à Nîmes, les menaces proférées au téléphone par Mohamed ont semé la panique au centre hospitalier universitaire (CHU) Carémeau de Nîmes. "Je vais rafaler et tuer tout le monde" assure ce Nîmois, multipliant les appels au secrétariat du service psychiatrie et au commissariat de police. Mohamed vise plus particulièrement un médecin psychiatre qui, selon lui, a refusé "de le garder" dans ses services.
"Je sais où vous habitez. Je vais faire un carnage. J'ai monté une équipe et bourré une voiture"
"J'ai suivi ta famille et ta fille, annonce Mohamed. Je sais où vous habitez. Je vais faire un carnage. J'ai monté une équipe et bourré une voiture. On va la faire exploser avec mon équipe. Je vous laisse moins de 10 minutes. Tuez-moi, je n'ai rien à perdre", poursuit le jeune homme s'adressant aux policiers. Alors qu'il se prépare à rejoindre le CHU, il est rapidement localisé par son téléphone portable et interpellé dans le secteur du chemin de Lauze. De bombe et de voiture piégée, heureusement, il n'y avait pas.

Une altération du discernement

"Je n'étais pas bien, a expliqué Mohamed lundi 18 avril, devant le tribunal correctionnel. Je ne me rendais pas compte. J'étais tellement frustré. Ils ne voulaient pas me garder. Je ne savais pas quoi faire." Laurence Dorlhac, la représentante du parquet qui a retenu une altération du discernement, a requis quatre ans de prison dont un an avec sursis assorti d'une mise à l'épreuve. Défendu par Me Khadija Aoudia, le Nîmois a été condamné à 30 mois d'emprisonnement dont 12 mois avec sursis et maintenu en détention. Il a l'interdiction d'entrer en contact avec le médecin psychiatre.

Un précédent à l'école Henri-Wallon

Mohamed, 20 ans, a déjà fait parler de lui en 2013 à l'école Henri-Wallon à Pissevin. Très perturbé, le Nîmois alors âgé de 17 ans et armé d'un couteau avait pris en otages les petits élèves de CM1 et CM2 et leur instituteur. Là encore, il avait annoncé qu'il allait faire exploser une bombe. Le jeune homme avait été interpellé, mis en examen et était depuis suivi par un psychiatre. Accusé de prise d'otages dans un établissement scolaire, il comparaîtra le 6 et 7 juin prochains devant la cour d'assises des mineurs.

http://www.midilibre.fr/

lundi 18 avril 2016

Accident de la circulation mortel à Bordeaux

Une mère de 39 ans et son fils de six ans sont décédés lundi dans un accident de la circulation près de Bordeaux, tandis que son deuxième fils a été hospitalisé dans "un état critique", ont indiqué les pompiers et les gendarmes. Le véhicule de la famille, une Renault Twingo, a été percuté par l'arrière, peu après 15 heures, par un autre véhicule alors qu'il s'apprêtait à s'engager dans un rond-point à Cestas (Gironde). La Twingo a été projetée contre le mur d'enceinte d'une propriété et l'autre véhicule, une puissante berline, est à nouveau venu s'encastrer en elle.

La mère de 39 ans et son premier fils de six ans sont décédés. Son autre fils, âgé de neuf ans, a été transporté dans "un état critique" au CHU de Bordeaux. Le conducteur du véhicule en cause, un homme de 51 ans, n'a été que légèrement blessé dans l'accident. Il a été placé en garde-à-vue. En 2014, la mortalité routière en France est repartie à la hausse pour la première fois en douze ans (3.384 morts, +3,5% par rapport à 2013). En 2015, cette tendance s'est poursuivie avec 3.464 tués (+2,4% par rapport à 2014), plaçant la France sur deux années consécutives de hausse, une première depuis 35 ans

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/index.php

"C'était une véritable boucherie" : un chirurgien poursuivi pour homicide

Dans le Cher, un sexagénaire "en bonne santé" est décédé après une opération banale de la prostate. Selon ses confrères, le médecin qui l'a opéré aurait pratiqué des gestes "brutaux, violents" et "indignes"
Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Bourges, dans le Cher, à la suite du décès d'un retraité lors d'une intervention bénigne à la prostate pratiquée, selon sa famille, par un chirurgien-urologue au comportement agressif.
Le patient de 60 ans "en pleine forme", selon sa fille Emilie Latour, était entré le 14 janvier au matin au bloc opératoire du centre hospitalier de Bourges pour une intervention à la prostate, sous anesthésie locale. Il est décédé quelques heures plus tard d'un arrêt cardiaque, après une importante hémorragie. 

Le rapport accablant du personnel opératoire

"Dès son entrée au bloc, le chirurgien était dans un état mental second", a accusé lundi l'avocat de la fille du patient, Me Philippe Courtois, lors d'une conférence de presse. Selon lui, "il ne s'agit pas d'un aléa thérapeutique mais d'un erreur médicale provoquée par des gestes brutaux répétés" de l'urologue. 
Dans un rapport adressé à la direction (et détaillé par Le Parisien), l'anesthésiste avait dénoncé le comportement "agité" du chirurgien et ses gestes "violents" lors de l'intervention pour enlever un nodule à la prostate.
"C'est à nouveau du matériel de merde" aurait-il lancé, avant d'insulter une infirmière. L'intervention est tout de même lancée, aucun autre urologue n'étant présent à ce moment-là pour prendre le relais. 
Un coordinateur du bloc affirme que "le chirurgien n'est pas dans son état normal, inaccessible à tout raisonnement". 
A 16 h 09, après s'être enfoncé lentement et avoir perdu "au moins cinq litres de sang" sous les gestes du médecin, le patient décède. Le chirurgien aurait alors commencé à le "frapper" en criant: "Pourquoi tu m'as fait ça?" et "en se frappant la tête, disant à toute l'équipe": "Vous êtes responsables de cette mort".
L'anesthésiste et les membres de l'équipe médicale se sont réunis après l'intervention. Leur conclusion: "Cette intervention était une véritable 'boucherie' indigne de n'importe quel bloc opératoire", conclut l'anesthésiste dans sa lettre.

La famille sous le choc

Dans un premier temps, rien ne laisse penser à la famille qu'un problème est survenu au bloc.  Interrogée par Le Parisien, Emilie Latour, la fille du patient, explique avoir reçu un appel du chirurgien, lui expliquant que son père avait fait un arrêt cardiaque.
Le retraité a été incinéré, sans qu'une autopsie n'ait pu être réalisée. Ce n'est que par hasard que la famille découvrira quelques semaines plus tard que l'urologue a été suspendu de toute activité au bloc. 
En proie au doute, la famille exige le dossier médical complet et obtient le compte-rendu accablant de l'anesthésiste. Les proches du patient décédé déposent le 3 mars  une plainte pour "homicide involontaire" visant le chirurgien et la direction de l'hôpital. 

L'hôpital ouvre une enquête interne

De son côté, le centre hospitalier a affirmé avoir ouvert "une enquête interne (...) dès que nous avons été informés du décès (...) Tous les éléments de notre enquête ont été transmis au procureur de la République de Bourges, à l'Agence régionale de santé et au Centre national de gestion (qui gère les praticiens hospitaliers)".
http://www.sudouest.fr/2016/04/18/c-etait-une-veritable-boucherie-un-chirurgien-poursuivi-pour-homicide-2334280-4696.php

Montbéliard : le mea culpa du ministre de l’Intérieur après la mort d'un jeune policier anoréxique

Il y avait une tendresse énorme entre le grand-père commandant de police à Montbéliard et le petit-fils. Le second a emboîté le pas au premier en intégrant les rangs de la police. Quand Thomas s’est éteint y a un an, la blessure n’en fut que plus douloureuse pour Pierre Schlatter. Il « ose » penser que si Thomas n’avait pas été policier, la dépression et l’anorexie n’auraient pas déboulé dans la vie de ce garçon emporté de l’autre côté alors qu’il avait seulement 28 ans.

Vaut mieux tard que jamais

Il fallait le dire. Tirer la sonnette d’alarme auprès de la plus haute hiérarchie pour que de jeunes policiers projetés en première ligne dans ce monde brutal « soient accompagnés lorsqu’ils glissent sur la pente dangereuse de la dépression ». Alors Pierre Schlatter a pris sa plume et écrit au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Non pour polémiquer. Seulement pour raconter la descente aux enfers de l’anorexie de ce petit-fils affecté dans une brigade de nuit dans le 19e arrondissement, plusieurs fois blessé en intervention. Thomas voulait effacer ses rondeurs. C’était juste un solide gaillard d’1,81 m pour 93 kilos. Le régime est devenu obsessionnel. Puis piège mortel. Thomas a perdu plus de 50 kilos en deux ans. L’ombre de lui-même. Le courrier est parti.
D’abord il y a eu la réponse, six mois plus tard, d’un chef de cabinet au ministère de l’Intérieur. « Vaut mieux tard que jamais », lâche l’ancien commandant à la retraite et maire de Bart (25). Une réponse impersonnelle. Exempte d’humanité. À aucun moment, il n’est seulement mentionné le prénom de Thomas. Une réponse institutionnelle avec une logorrhée de dates et de mesures prises pour détecter les situations de fragilités individuelles et les dispositifs pour accompagner les fonctionnaires en souffrance, comme le SSPO. Service de soutien psychologique opérationnel. Une réponse, enfin, à côté de la plaque. « Soyez assuré », écrit le chef de cabinet à Pierre Schlatter, « que le ministre continuera à suivre personnellement la question du suicide des membres des forces de sécurité intérieure car chaque fonctionnaire, policier ou gendarme, doit pouvoir trouver l’aide et le soutien nécessaire pour surmonter sa souffrance sans en arriver à commettre l’irréparable en mettant fin à ses jours… »

Les excuses du ministre

Effarement de Pierre Schlatter. « Thomas, mon petit-fils, ne s’est pas suicidé. Sa santé s’est détériorée à cause d’un mal terrible : l’anorexie », précise-t-il par retour du courrier. « Dans le service du 19e à Paris où était affecté Thomas, aucune aide psychologique ne lui a été apportée. Aucun des dispositifs cités dans votre courrier n’a fonctionné. D’ailleurs, combien de policiers connaissent votre SSPO. » Fermez le ban.
Ensuite, il y a eu le courrier écrit et signé, cette fois, par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Sept mois plus tard. Mais, c’est vrai, il vaut mieux tard que jamais ! Le ministre adresse un mea culpa : « Le volume considérable de correspondances traitées au cabinet ne saurait excuser l’approximation. Or force est de constater que cela s’est produit. Je tiens donc, en toute sincérité, à vous présenter mes excuses. » Dans la foulée, Bernard Cazeneuve fait valoir combien il est attaché à ce que les questions de souffrance au travail soient traitées « comme une priorité » ; assure que l’administration n’est pas « restée sourde » aux signaux que certains de ses agents fragilisés peuvent envoyer ; évoque les 23 mesures élaborées depuis début 2015 en ce sens. « Soyez convaincu », écrit-il à Pierre Schlatter, « que ces dispositifs sont actuellement mis en place pour accompagner de très nombreux policiers, sapeurs-pompiers, secouristes qui, comme Thomas, ont été confrontés à des situations périlleuses. Notamment depuis les événements tragiques qui ont marqué l’année 2015 et dont les effets sur chaque personnalité sont à surveiller très étroitement. » Bernard Cazeneuve dit mesurer le chagrin de Pierre Schlatter et comprend ses doutes. « Je m’emploie », conclut-il, « à mobiliser mes services pour que la situation dramatique qu’a vécue Thomas et que partagent certains policiers, fasse l’objet d’une attention vigilante. »
Ça va toujours mieux en le disant. Bien sûr, ça ne cicatrisera jamais la plaie béante provoquée par la perte d’un enfant.

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2016/04/18/montbeliard-le-mea-culpa-du-ministre-de-l-interieur

dimanche 17 avril 2016

Grave accident de tracteur à Villard-sur-Doron en Savoie

Il était 10h30 dimanche matin lorsqu’un tracteur s’est retourné à Villard-sur-Doron sur la petite route du Manon au lieu-dit Le Cray d’en bas.
L’un des occupants du véhicule a réussi à sortir du véhicule alors que deux autres sont restés coincés de nombreuses minutes avant l’arrivée des pompiers de Savoie.

Assez gravement blessés les trois hommes devraient être médicalisés et héliportés par un hélicoptère de la sécurité civile et un autre de la gendarmerie. L’opération de secours est toujours en cours.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alpes/savoie/grave-accident-de-tracteur-villard-sur-doron-en-savoie-977175.html

Drame familial à Glageon : l'agriculteur était "dépressif depuis plusieurs années"

Bien qu'aucune piste ne soit officiellement écartée, le parquet de Valenciennes en charge de l'enquête confirme ce samedi que la piste de l'infanticide et du suicide reste privilégiée après la découverte vendredi à Glageon (Nord) des corps sans vie de Jean-Luc-Degaigne, un agriculteur de 62 ans, et de son fils Laurent, âgé de 12 ans. Un fusil de chasse avait été retrouvé sur les lieux du drame.

"Les auditions du voisinage ainsi que celles du cercle familial se poursuivent afin de mieux cerner la personnalité de Jean Luc Degaigne et  le contexte familial dans lequel ce drame s'est produit", explique Christophe Delattre, le vice-procureur de Valenciennes. "Jean-Luc Degaigne était dépressif depuis plusieurs années avec phase d'hospitalisation". Il était notamment suivi au Centre Médico-Psychologique de Fourmies, un suivi qu'il ne respectait pas toujours. "Au surplus, il était en très grande précarité financière", ajoute le magistrat. "Il a été placé en redressement judiciaire le 14 avril 2015 sur assignation de la MSA du Nord pas de Calais. Le mandataire judiciaire a sollicité la liquidation judiciaire, laquelle est  intervenue  le 7 juillet 2015. La liquidation judiciaire était motivée  notamment par l'état de santé précaire de l'intéressé  empêchant toute collaboration avec le mandataire et de son état dépressif rendant son redressement manifestement impossible.

C'était un solitaire, il ne parlait pas beaucoup "Eleveur de vaches laitières, Jean-Luc Degaigne approchait de la retraite. "C'était un solitaire, il ne parlait pas beaucoup, nous on croyait même qu'il était en retraite", nous a confié un de ses voisins du hameau de Couplevoie. "On ne le voyait jamais, il ne parlait à personne, il était toujours enfermé dans sa ferme", confirme un autre. La famille Degaigne est installée depuis des générations sur la commune. "Ça va laisser une trace chez nous", estime Bernard Chauderlot, le maire LR de Glageon. "On est un village calme, rural, avec des soucis aussi, mais ça dépasse l'entendement..." .

Selon le parquet, Jean-Luc Degaigne vivait séparé de la mère de ses 7 enfants depuis plusieurs années. C'est l'un de ses autres fils, âgé de 18 ans, qui a fait la macabre découverte vendredi. "Il a été particulièrement choqué", explique Christophe Delattre. "Il a ensuite été admis au centre hospitalier en état de choc. Il y a passé la nuit. Il sera entendu dès sa sortie par le service d'enquête." Les corps des deux victimes ont été transportées à l'institut médico-légal de Lille ou une autopsie est prévue ce lundi. 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/