Les gendarmes de Dormans ont arrêté cette semaine l'un des auteurs du cambriolage du magasin Champ'Aventure le 25 juillet 2012 à Œuilly.
Un Rémois de 28 ans vient d'être condamné à six mois de prison avec sursis, peine assortie d'une mise à l'épreuve de deux ans. L'homme a reconnu être l'auteur d'un cambriolage perpétré dans la nuit du 25 juillet 2012 chez Champ'Aventure situé au lieu-dit La Pierre-qui-Tourne à Oeuilly.
Vers 3 heures, ce jour-là, plusieurs individus réussissent à se glisser derrière le bâtiment de cette enseigne vendant des quads, du matériel de motos ainsi que des vêtements. Une action facilitée par le caractère isolé du magasin qui se situe en bordure de l'A3, dans un lieu-dit déserté en journée.
Un blouson abandonné sur place
Sans doute animés d'intention malveillante, ils se sont introduits dans le bâtiment en passant par le toit. Là, ils ont réussi à dérober 3.000 euros en espèces, des casques et des vêtements. Mais surtout, ils ont fait main basse sur trois quads que leurs propriétaires avaient laissés pour des réparations.
L'un des trois engins sera d'ailleurs retrouvé le lendemain, sur le bord de l'A3 à 150 mètres des lieux du cambriolage. En tentant de le démarrer, les cambrioleurs avaient alors grillé le moteur.
En effectuant les investigations d'usage dès le lendemain, les gendarmes de Dormans ont retrouvé un blouson que l'un des cambrioleurs avait oublié sur place. Des prélèvements ont été effectués sur le vêtement et envoyés dans un laboratoire. Les résultats qui sont revenus cette semaine ont donné un nom.
Parce qu'il avait été déjà arrêté dans le cadre d'une affaire précédente, les empreintes et l'ADN d'un Rémois de 28 ans avaient été enregistrées par gendarmes. L'homme était désormais fiché, il suffisait alors de trouver l'adresse qui allait avec.
L'enquête s'est poursuivie mercredi dernier par l'arrestation du jeune homme à son domicile de Reims. Parallèlement, une perquisition a été menée chez lui mais qui s'est révélée négative. Aucun des objets volés le 25 juillet dernier n'a été retrouvé.
Placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Dormans, l'homme n'a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits qui lui étaient reprochés. En revanche, le Rémois s'est mué dans un silence total lorsqu'il a été question de donner le nom de ses complices.
Présenté au Parquet de Châlons-en-Champagne le jour même, l'homme a fait l'objet d'une procédure de comparution en reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable) qui l'a condamnée à six mois de prison avec sursis. Il devrait en outre dédommager les quatre victimes qui avaient déposé plainte : le propriétaire du magasin, aujourd'hui fermé et les trois propriétaires des quads.
Ses complices, eux, courent toujours…
http://www.lunion.presse.fr/article/marne/vol-de-quads-le-cambrioleur-trahi-par-son-adn
lundi 29 avril 2013
dimanche 28 avril 2013
Barbezieux (16) : une collision sous le nez d'un gendarme
Pas de chance pour ce sexagénaire habitant le Sud Charente. Vendredi soir, peu avant 19h30, alors qu'il circulait en cyclomoteur avenue Nelson-Mandela à Barbezieux, il a percuté par l'arrière une voiture qui se trouvait à un stop.
La scène s'est déroulée sous les yeux d'un gendarme, en quartier libre. Il a constaté que le cyclomotoriste était sous l'emprise de l'alcool, ce qu'a confirmé le dépistage positif à l'éthylotest. L'homme n'a pas réussi à souffler dans l'éthylomètre, et en a été quitte pour une prise de sang effectuée à l'hôpital de Barbezieux, afin de déterminer son taux d'alcool.
L'accident, lui, n'a provoqué que de légers dégâts matériels. La compagnie de gendarmerie de Cognac en profite pour rappeler qu'une intensification des contrôles autour de l'alcool et des stupéfiants est à nouveau prévue ce week-end.
http://www.sudouest.fr/2013/04/27/barbezieux-16-une-collision-sous-le-nez-d-un-gendarme-1038101-1179.php
La scène s'est déroulée sous les yeux d'un gendarme, en quartier libre. Il a constaté que le cyclomotoriste était sous l'emprise de l'alcool, ce qu'a confirmé le dépistage positif à l'éthylotest. L'homme n'a pas réussi à souffler dans l'éthylomètre, et en a été quitte pour une prise de sang effectuée à l'hôpital de Barbezieux, afin de déterminer son taux d'alcool.
L'accident, lui, n'a provoqué que de légers dégâts matériels. La compagnie de gendarmerie de Cognac en profite pour rappeler qu'une intensification des contrôles autour de l'alcool et des stupéfiants est à nouveau prévue ce week-end.
http://www.sudouest.fr/2013/04/27/barbezieux-16-une-collision-sous-le-nez-d-un-gendarme-1038101-1179.php
samedi 27 avril 2013
Orthez (64) : deux routiers condamnés pour avoir siphonné l'essence d'un collègue
La comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Pau, hier, aura eu le mérite de dévoiler un pan des conditions de vie de ces routiers venus de l’Est, qui sillonnent, de plus en plus nombreux, l’Europe. Des salaires de 400 à 800 euros par mois, selon leurs déclarations, et des périples qui peuvent durer plus d’un mois avant de rentrer chez eux.
C’est en tout cas ce qu’ont raconté hier à la barre Toma et Dorel, décrivant ce qui les a amenés à se faire « pincer », mercredi, vers 1 h 30 du matin, par les gendarmes, en flagrant délit de siphonnage d’un camion espagnol conduit par un collègue belge.
C’était à l’aire autoroutière Haut-de-Départ, à Orthez. Depuis le début de l’année, les gendarmes du peloton motorisé d’Artix avaient remarqué que cette aire, comme d’autres ailleurs sur l’A 64, enregistrait une recrudescence de vols. Toujours les mêmes nuits, entre le mardi et le mercredi.
Les militaires ont alors tendu une « souricière », dans laquelle sont donc tombés les deux routiers.
L’un, Dorel, 36 ans, annonce plusieurs années de trajets internationaux derrière lui, mais ne travaillait pour son nouveau transporteur roumain que depuis quatre mois.
L’autre, Toma, 48 ans, conduisait des camions, mais en Roumanie, avant de se lancer dans la carrière des routiers « TIR » voilà un mois et demi. A la date de leur départ pour d’innombrables destinations et aller-retour entre la France, l’Espagne, l’Italie, sans repasser par la case Roumanie, où ils possèdent tous deux femme et enfant. A la barre, et via leur interprète, ils assurent que c’est la première fois qu’ils se sont essayés au siphonnage d’autres collègues, une pratique de plus en plus répandue. Mais le président Magnon leur rappelle avec quelle dextérité Dorel a débranché la sonde du camion d’un collègue qui dormait dans sa cabine, avant de brancher une pompe électrique reliée au réservoir de son propre camion. Le genre de pompe qui n’est pas garantie constructeur, mais qui a permis de délester en toute discrétion 500 litres (selon la victime) de gasoil en cinq à sept minutes. Le tout sous l’oeil des gendarmes qui ont interpellé les deux routiers peu après.
« Pression »
L’utilisation d’une telle pompe sophistiquée, la coïncidence des faits, toujours la même nuit, sur la même aire, pourraient faire peser des soupçons plus graves sur les deux chauffeurs. Lesquels nient, expliquent qu’ils ont sillonné ces dernières semaines l’Europe du Sud, de Bordeaux à Lille en passant par Valladolid ; et qu’ils ont été réduits à cette rapine alors qu’ils devaient rentrer « au plus vite » à Bucarest sur ordre du patron, alors qu’ils avaient le réservoir vide, et pensaient que leur carte de carburant était épuisée.
C’est cette « pression » décrite par leur avocate, Me Lacassagne, qui les aurait donc conduits au vol. Le tribunal les a condamnés à quatre mois de prison avec sursis, tenant surtout compte du fait qu’aucun des deux n’a jamais été condamné, en France, ni en Roumanie. Ils ont pu rentrer chez eux, mais pas au volant du camion, que leur employeur devra venir chercher.
http://www.sudouest.fr/2013/04/26/deux-routiers-siphonneurs-1036603-4329.php
C’est en tout cas ce qu’ont raconté hier à la barre Toma et Dorel, décrivant ce qui les a amenés à se faire « pincer », mercredi, vers 1 h 30 du matin, par les gendarmes, en flagrant délit de siphonnage d’un camion espagnol conduit par un collègue belge.
C’était à l’aire autoroutière Haut-de-Départ, à Orthez. Depuis le début de l’année, les gendarmes du peloton motorisé d’Artix avaient remarqué que cette aire, comme d’autres ailleurs sur l’A 64, enregistrait une recrudescence de vols. Toujours les mêmes nuits, entre le mardi et le mercredi.
Les militaires ont alors tendu une « souricière », dans laquelle sont donc tombés les deux routiers.
L’un, Dorel, 36 ans, annonce plusieurs années de trajets internationaux derrière lui, mais ne travaillait pour son nouveau transporteur roumain que depuis quatre mois.
L’autre, Toma, 48 ans, conduisait des camions, mais en Roumanie, avant de se lancer dans la carrière des routiers « TIR » voilà un mois et demi. A la date de leur départ pour d’innombrables destinations et aller-retour entre la France, l’Espagne, l’Italie, sans repasser par la case Roumanie, où ils possèdent tous deux femme et enfant. A la barre, et via leur interprète, ils assurent que c’est la première fois qu’ils se sont essayés au siphonnage d’autres collègues, une pratique de plus en plus répandue. Mais le président Magnon leur rappelle avec quelle dextérité Dorel a débranché la sonde du camion d’un collègue qui dormait dans sa cabine, avant de brancher une pompe électrique reliée au réservoir de son propre camion. Le genre de pompe qui n’est pas garantie constructeur, mais qui a permis de délester en toute discrétion 500 litres (selon la victime) de gasoil en cinq à sept minutes. Le tout sous l’oeil des gendarmes qui ont interpellé les deux routiers peu après.
« Pression »
L’utilisation d’une telle pompe sophistiquée, la coïncidence des faits, toujours la même nuit, sur la même aire, pourraient faire peser des soupçons plus graves sur les deux chauffeurs. Lesquels nient, expliquent qu’ils ont sillonné ces dernières semaines l’Europe du Sud, de Bordeaux à Lille en passant par Valladolid ; et qu’ils ont été réduits à cette rapine alors qu’ils devaient rentrer « au plus vite » à Bucarest sur ordre du patron, alors qu’ils avaient le réservoir vide, et pensaient que leur carte de carburant était épuisée.
C’est cette « pression » décrite par leur avocate, Me Lacassagne, qui les aurait donc conduits au vol. Le tribunal les a condamnés à quatre mois de prison avec sursis, tenant surtout compte du fait qu’aucun des deux n’a jamais été condamné, en France, ni en Roumanie. Ils ont pu rentrer chez eux, mais pas au volant du camion, que leur employeur devra venir chercher.
http://www.sudouest.fr/2013/04/26/deux-routiers-siphonneurs-1036603-4329.php
vendredi 26 avril 2013
Bordeaux : six contrôleurs de Keolis agressés dans le tramway
Dimanche vers 17 heures, six contrôleurs de Keolis descendaient du tramway à la station des Aubiers pour changer de rame lorsqu’ils ont été pris à partie par un groupe de jeunes. Ils ont subi insultes, menaces et jets de projectiles.
Ils sont alors montés dans le tramway qui arrivait au même moment. Des canettes et des bouteilles ont alors été lancées contre le wagon où ils se trouvaient. Lorsqu’un contrôleur a voulu descendre pour faire cesser l’agression, d’autres jeunes ont rejoint le groupe initial. De nouveau, des projectiles ont été lancés. Personne n’a cependant été touché. À l’arrivée des policiers qui avaient été alertés, tout le monde s’est dispersé.
Keolis et les contrôleurs agressés ont déposé plainte auprès du commissariat central de Bordeaux et une enquête a été ouverte par la brigade des violences de la Sûreté départementale afin de retrouver les auteurs de cette agression qui a duré plusieurs minutes.
Les enquêteurs ont visionné toutes les images des caméras du tramway et de la station des Aubiers et recueilli les témoignages des contrôleurs.
Des investigations qui leur ont permis d’identifier les deux principaux acteurs de ce déchaînement de violence. Ils ont été interpellés hier matin et conduit dans les locaux de la brigade des violences. Là, ils ont tous les deux été reconnus par leurs victimes. Âgés de 16 et 18 ans, ils ont été remis en liberté à l’issue de leur garde à vue, avec en poche une convocation par officier de police judiciaire devant le tribunal correctionnel.
http://www.sudouest.fr/2013/04/25/six-controleurs-de-keolis-agresses-1035161-2780.php
Ils sont alors montés dans le tramway qui arrivait au même moment. Des canettes et des bouteilles ont alors été lancées contre le wagon où ils se trouvaient. Lorsqu’un contrôleur a voulu descendre pour faire cesser l’agression, d’autres jeunes ont rejoint le groupe initial. De nouveau, des projectiles ont été lancés. Personne n’a cependant été touché. À l’arrivée des policiers qui avaient été alertés, tout le monde s’est dispersé.
Keolis et les contrôleurs agressés ont déposé plainte auprès du commissariat central de Bordeaux et une enquête a été ouverte par la brigade des violences de la Sûreté départementale afin de retrouver les auteurs de cette agression qui a duré plusieurs minutes.
Les enquêteurs ont visionné toutes les images des caméras du tramway et de la station des Aubiers et recueilli les témoignages des contrôleurs.
Des investigations qui leur ont permis d’identifier les deux principaux acteurs de ce déchaînement de violence. Ils ont été interpellés hier matin et conduit dans les locaux de la brigade des violences. Là, ils ont tous les deux été reconnus par leurs victimes. Âgés de 16 et 18 ans, ils ont été remis en liberté à l’issue de leur garde à vue, avec en poche une convocation par officier de police judiciaire devant le tribunal correctionnel.
http://www.sudouest.fr/2013/04/25/six-controleurs-de-keolis-agresses-1035161-2780.php
jeudi 25 avril 2013
Libourne : cinq personnes arrêtées après l'agression d'un jeune homme
Ce mercredi matin, à 7 heures, une trentaine de gendarmes sont intervenus dans trois points différents de la ville. Ils ont arrêté cinq personnes soupçonnées d'être les auteurs de la violente agression dont a été victime un jeune homme vendredi dernier.
Ce jour-là, à 23h30, la patrouille alertée par des témoins découvre la victime allongée sur le sol rue Etienne-Sabatié, le visage tuméfié, dans un état grave qui nécessitera son transport à l'hôpital Pellegrin à Bordeaux.
Les différents témoignages recueillis sur place, ainsi que des relevés d'identité pris alors qu'il se rendaient sur les lieux de l'agression, ont permis aux gendarmes de la brigade des recherches de Libourne à qui l'affaire a été confiée, de remonter rapidement la piste des agresseurs.
Ce matin donc, les militaires du peloton de surveillance et d'intervention, casqué et munis de gilet pare-balle, soutenus par ceux de la compagnie de Libourne, se sont déployés rue Thiers, rue du docteur Moïzès, et cité Garderose.
Les cinq personnes, dont certaines déjà connues pour leur violence, ont été placées en garde-à-vue. Il reste aux enquêteurs maintenant à éclaircir les circonstances encore floues qui ont abouti au passage à tabac du jeune homme. Celui-ci, atteint de la maladie de Gilles de Tourette, souffre de contusions multiples dont une fracture de la mâchoire pour laquelle il a dû subir une opération.
http://www.sudouest.fr/2013/04/24/libourne-cinq-personnes-arretees-apres-l-agression-d-un-jeune-homme-1034817-2966.php
Ce jour-là, à 23h30, la patrouille alertée par des témoins découvre la victime allongée sur le sol rue Etienne-Sabatié, le visage tuméfié, dans un état grave qui nécessitera son transport à l'hôpital Pellegrin à Bordeaux.
Les différents témoignages recueillis sur place, ainsi que des relevés d'identité pris alors qu'il se rendaient sur les lieux de l'agression, ont permis aux gendarmes de la brigade des recherches de Libourne à qui l'affaire a été confiée, de remonter rapidement la piste des agresseurs.
Ce matin donc, les militaires du peloton de surveillance et d'intervention, casqué et munis de gilet pare-balle, soutenus par ceux de la compagnie de Libourne, se sont déployés rue Thiers, rue du docteur Moïzès, et cité Garderose.
Les cinq personnes, dont certaines déjà connues pour leur violence, ont été placées en garde-à-vue. Il reste aux enquêteurs maintenant à éclaircir les circonstances encore floues qui ont abouti au passage à tabac du jeune homme. Celui-ci, atteint de la maladie de Gilles de Tourette, souffre de contusions multiples dont une fracture de la mâchoire pour laquelle il a dû subir une opération.
http://www.sudouest.fr/2013/04/24/libourne-cinq-personnes-arretees-apres-l-agression-d-un-jeune-homme-1034817-2966.php
mercredi 24 avril 2013
Saint-Médard-en-Jalles : Leclerc évacué suite à la découverte d'un sac suspect
Il n’y a pas eu de panique mais c’est bel et bien une grenade que les démineurs ont neutralisée, hier, en milieu de matinée, dans la galerie marchande du centre Leclerc de Saint-Médard-en-Jalles. Certes, il s’agit d’une grenade d’exercice, mais elle avait été repeinte en noir et pouvait présenter un réel danger en cas de manipulation.
C’est un agent de sécurité qui a vu, peu après l’ouverture des portes, vers 9 heures, un sac plastique déposé dans une jardinière. Il s’est approché et a aperçu la grenade. Il a aussitôt avisé la direction de l’hypermarché qui a prévenu les gendarmes.
Les clients ont été invités à sortir du magasin pour rejoindre le parking. Un périmètre de sécurité a été établi dans la galerie marchande, passée au peigne fin par les gendarmes.
Les démineurs de la sécurité civile ont récupéré l’engin et l’ont neutralisé tandis que les gendarmes de la brigade de Saint-Médard veillaient à tenir les clients éloignés.
Ces derniers ont pu à nouveau pénétrer dans l’hypermarché vers 11 heures tandis que les enquêteurs de la brigade des recherches de la compagnie de Bordeaux-Bastide et ceux de la Cellule d’investigation criminelle (CIC) procédaient à de minutieux relevés pour tenter de retrouver le propriétaire du sac. Des bandes de vidéosurveillance ont également été saisies et vont être visionnées au cours des prochaines heures.
http://www.sudouest.fr/2013/04/23/sac-suspect-decouvert-le-centre-leclerc-evacue-1032823-3145.php
C’est un agent de sécurité qui a vu, peu après l’ouverture des portes, vers 9 heures, un sac plastique déposé dans une jardinière. Il s’est approché et a aperçu la grenade. Il a aussitôt avisé la direction de l’hypermarché qui a prévenu les gendarmes.
Les clients ont été invités à sortir du magasin pour rejoindre le parking. Un périmètre de sécurité a été établi dans la galerie marchande, passée au peigne fin par les gendarmes.
Les démineurs de la sécurité civile ont récupéré l’engin et l’ont neutralisé tandis que les gendarmes de la brigade de Saint-Médard veillaient à tenir les clients éloignés.
Ces derniers ont pu à nouveau pénétrer dans l’hypermarché vers 11 heures tandis que les enquêteurs de la brigade des recherches de la compagnie de Bordeaux-Bastide et ceux de la Cellule d’investigation criminelle (CIC) procédaient à de minutieux relevés pour tenter de retrouver le propriétaire du sac. Des bandes de vidéosurveillance ont également été saisies et vont être visionnées au cours des prochaines heures.
http://www.sudouest.fr/2013/04/23/sac-suspect-decouvert-le-centre-leclerc-evacue-1032823-3145.php
mardi 23 avril 2013
Seringues sur les berges du canal : la polémique
Ce n'est pas la première fois que le sujet s'invite sur le devant de la scène. En plein cœur de la torpeur aoûtienne, il y a 8 mois, le «réseau fluvial toulousain» alertait déjà sur l'insalubrité des abords de l'écluse Bayard, face à la gare Matabiau. Depuis, selon ce groupe d'usagers et d'amoureux de la portion toulousaine du canal, rien n'aurait changé. Les seringues, utilisées selon toute vraisemblance pour la consommation de drogue, jonchant le sol, sont particulièrement montrées du doigt. «Ce matin (hier, N.D.L.R), j'en ai compté une douzaine», assure Pierre Cardinale, l'une des voix du regroupement qui tire la sonnette d'alarme. Elles sont sur les escaliers et la passerelle. C'est un point de passage. C'est gravissime. Les enfants peuvent se blesser», peste-t-il.
Sur place, en effet, une dizaine de seringues usagées, gisaient encore hier après-midi, sur les escaliers qui descendent vers le canal des deux côtés de l'écluse. Sans compter les innombrables cannettes et autres détritus sur les marches et les espaces verts. «Les abords de l'écluse sont la toute première salle de shoot toulousaine à ciel ouvert», pointe, avec l'ironie du désespoir, Pierre Cardinale. Un constat partagé par certains bateliers. «Quand on passe, on voit une fois sur deux des gens en train de se piquer», relate Christian Delmas capitaine de la péniche «Baladine» et gérant des «bateaux toulousains». À quelques mois d'accueillir le 26e Congrès mondial des canaux et voies navigables, le «réseau fluvial toulousain» prévient : «attention à ne pas nous tirer une seringue dans le pied». Voilà qui est dit. La gestion des infrastructures de l'écluse est du ressort de VNF (Voies Navigables de France), le nettoyage des espaces verts et de la chaussée est une mission de la communauté urbaine. Le premier opérateur, ne souhaitait, hier, faire de commentaire sur le sujet. «C'est un danger sanitaire», considère en revanche Alexandre Marciel, adjoint au maire en charge de la propreté. «Cela prouve l'urgence d'avoir un interlocuteur unique pour nettoyer ces espaces. Le travail est déjà engagé entre les différents services de la communauté urbaine, de l'État, de VNF et les associations compétentes. Le projet, c'est d'avoir un pilote qui aura les moyens de coordonner les actions avec des moyens humains et matériels pour intervenir avec régularité», ajoute-t-il. «Je réaffirme la nécessité d'aller très vite là-dessus», poursuit l'élu, assurant aussi qu'un travail de fond est aussi mené par Monique Durrieu, l'adjointe au maire en charge de la santé publique, sur la problématique de la drogue.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/23/1612247-seringues-sur-les-berges-du-canal-la-piqure-de-rappel.html
Sur place, en effet, une dizaine de seringues usagées, gisaient encore hier après-midi, sur les escaliers qui descendent vers le canal des deux côtés de l'écluse. Sans compter les innombrables cannettes et autres détritus sur les marches et les espaces verts. «Les abords de l'écluse sont la toute première salle de shoot toulousaine à ciel ouvert», pointe, avec l'ironie du désespoir, Pierre Cardinale. Un constat partagé par certains bateliers. «Quand on passe, on voit une fois sur deux des gens en train de se piquer», relate Christian Delmas capitaine de la péniche «Baladine» et gérant des «bateaux toulousains». À quelques mois d'accueillir le 26e Congrès mondial des canaux et voies navigables, le «réseau fluvial toulousain» prévient : «attention à ne pas nous tirer une seringue dans le pied». Voilà qui est dit. La gestion des infrastructures de l'écluse est du ressort de VNF (Voies Navigables de France), le nettoyage des espaces verts et de la chaussée est une mission de la communauté urbaine. Le premier opérateur, ne souhaitait, hier, faire de commentaire sur le sujet. «C'est un danger sanitaire», considère en revanche Alexandre Marciel, adjoint au maire en charge de la propreté. «Cela prouve l'urgence d'avoir un interlocuteur unique pour nettoyer ces espaces. Le travail est déjà engagé entre les différents services de la communauté urbaine, de l'État, de VNF et les associations compétentes. Le projet, c'est d'avoir un pilote qui aura les moyens de coordonner les actions avec des moyens humains et matériels pour intervenir avec régularité», ajoute-t-il. «Je réaffirme la nécessité d'aller très vite là-dessus», poursuit l'élu, assurant aussi qu'un travail de fond est aussi mené par Monique Durrieu, l'adjointe au maire en charge de la santé publique, sur la problématique de la drogue.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/23/1612247-seringues-sur-les-berges-du-canal-la-piqure-de-rappel.html
Plusieurs commerces sont la cible de cambrioleurs
Les commerçants du centre-ville sont en colère. Ce week-end mais aussi le précédent, plusieurs d'entre eux ont été victimes de cambriolage mettant en péril la poursuite de leur activité. Ils demandent aux policiers et à la justice de les protéger.
Trois commerces du centre-ville, La Côte à l'os, France loisirs et la croissanterie « Aux Amandines » ont été cambriolés durant le week-end. Pour perpétrer leurs méfaits, les malfrats - qui opèrent notamment en deuxième partie de nuit - ont, à chaque fois, utilisé la même technique. Ils ont fracturé une porte et dès qu'ils se sont trouvés à l'intérieur, ils ont récupéré le fond de caisse ainsi que d'autres objets de valeur. Si, à France Loisirs, ils ne sont pas repartis avec des livres, en revanche, au restaurant de la « Côte à l'os » ils ont récupéré des bouteilles de vins et de champagne.
Pour les trois cambriolages dans les commerces situés aux alentours du cours Briand et de la rue piétonne, les fonctionnaires de la police technique et scientifique se sont rendus sur place afin de procéder aux relevés d'empreintes et à la prise de photos pour tenter de débusquer les malfaiteurs. Dans cette affaire, les victimes peuvent éprouver un léger soulagement dans la mesure où c'est le chef de la brigade de sûreté urbaine qui est en charge de l'enquête puisqu'il assurait la permanence, ce week-end, chez les policiers.
Ces cambriolages sont très mal vécus par les commerçants. « C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase », explique un restaurateur qui sont très remontés. « Parmi les commerces touchés, il y a eu le bar à vin, et la cave à vin et « frites and co » sur la place Ducale. Cela fait trois week-ends que les bars et les restaurants sont systématiquement attaqués par des individus qui s'intéressent surtout à l'argent. S'il y avait des caméras vidéos, peut-être que la police aurait pu les identifier plus facilement », commente, résigné, ce commerçant.
On se doutait bien que les différents cambriolages allaient remettre sur le tapis le sujet de la vidéo-surveillance à Charleville-Mézières. Voilà une réflexion qui pourrait bien mettre la pression sur le maire de Charleville-Mézières qui est hostile à l'installation de caméras dans les rues de sa ville.
Parmi les autres instances qui en prennent pour leur grade dans cette affaire, il y a aussi la justice. « Cela ne sert à rien que la police se démène pour retrouver les cambrioleurs, car ils sont aussitôt relâchés par les juges. La prison de Charleville-Mézières est remplie. Nos entreprises sont déjà en difficultés. Un cambriolage est considéré comme une double peine », réagit avec virulence un autre commerçant.
Contacté, le parquet indique que l'enquête est en cours et que tout est mis en œuvre pour interpeller les auteurs des faits.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/plusieurs-commerces-sont-la-cible-de-cambrioleurs
Trois commerces du centre-ville, La Côte à l'os, France loisirs et la croissanterie « Aux Amandines » ont été cambriolés durant le week-end. Pour perpétrer leurs méfaits, les malfrats - qui opèrent notamment en deuxième partie de nuit - ont, à chaque fois, utilisé la même technique. Ils ont fracturé une porte et dès qu'ils se sont trouvés à l'intérieur, ils ont récupéré le fond de caisse ainsi que d'autres objets de valeur. Si, à France Loisirs, ils ne sont pas repartis avec des livres, en revanche, au restaurant de la « Côte à l'os » ils ont récupéré des bouteilles de vins et de champagne.
Pour les trois cambriolages dans les commerces situés aux alentours du cours Briand et de la rue piétonne, les fonctionnaires de la police technique et scientifique se sont rendus sur place afin de procéder aux relevés d'empreintes et à la prise de photos pour tenter de débusquer les malfaiteurs. Dans cette affaire, les victimes peuvent éprouver un léger soulagement dans la mesure où c'est le chef de la brigade de sûreté urbaine qui est en charge de l'enquête puisqu'il assurait la permanence, ce week-end, chez les policiers.
Ces cambriolages sont très mal vécus par les commerçants. « C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase », explique un restaurateur qui sont très remontés. « Parmi les commerces touchés, il y a eu le bar à vin, et la cave à vin et « frites and co » sur la place Ducale. Cela fait trois week-ends que les bars et les restaurants sont systématiquement attaqués par des individus qui s'intéressent surtout à l'argent. S'il y avait des caméras vidéos, peut-être que la police aurait pu les identifier plus facilement », commente, résigné, ce commerçant.
On se doutait bien que les différents cambriolages allaient remettre sur le tapis le sujet de la vidéo-surveillance à Charleville-Mézières. Voilà une réflexion qui pourrait bien mettre la pression sur le maire de Charleville-Mézières qui est hostile à l'installation de caméras dans les rues de sa ville.
Parmi les autres instances qui en prennent pour leur grade dans cette affaire, il y a aussi la justice. « Cela ne sert à rien que la police se démène pour retrouver les cambrioleurs, car ils sont aussitôt relâchés par les juges. La prison de Charleville-Mézières est remplie. Nos entreprises sont déjà en difficultés. Un cambriolage est considéré comme une double peine », réagit avec virulence un autre commerçant.
Contacté, le parquet indique que l'enquête est en cours et que tout est mis en œuvre pour interpeller les auteurs des faits.
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lundi 22 avril 2013
Il évite un animal et termine sa course dans un champ
Grosse frayeur, samedi matin, pour le conducteur de cette Peugeot. Vers 6 h 30, alors qu'il circulait sur la RD3 entre Sainte-Ménehould et La Grange-au-Bois, un homme de 42 ans aurait été surpris par le passage d'un animal devant sa voiture. Dans la manœuvre qu'il effectue pour l'éviter, son véhicule mord d'abord l'accotement du côté droit, avant de traverser la chaussée et de terminer sa course dans un champ.
Le conducteur, un habitant de Sainte-Ménehould, a été blessé au visage. Les secours l'ont rapidement transporté au centre hospitalier.
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/il-evite-un-animal-et-termine-sa-course-dans-un-champ
Le conducteur, un habitant de Sainte-Ménehould, a été blessé au visage. Les secours l'ont rapidement transporté au centre hospitalier.
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/il-evite-un-animal-et-termine-sa-course-dans-un-champ
Le château complètement dévasté
MOTNGON (Ardennes). « Le château est dévasté » dévoile Jean-Claude Andrey, le maire de Montgon, qui a d'ores et déjà pris un arrêté de péril.
« Il ne reste que le squelette du Château. Tout ce qui se trouvait à l'intérieur a été réduit en cendres. Les deux tours, l'une circulaire et l'autre carrée, menacent de s'effondrer », ajoute l'élu qui a été réveillé par les pompiers vers 3 heures du matin.
Hier en deuxième partie de nuit, un violent incendie s'est déclaré dans la ferme fortifiée de Mélimé à Montgon, détruisant complètement le château, malgré l'intervention d'une trentaine de sapeurs-pompiers provenant de sept casernes du secteur.
En revanche, les bâtiments agricoles situés à proximité de la maison sinistrée n'ont pas été touchés mais, par mesure de précaution, les agriculteurs ont été réveillés vers 4 heures pour enlever le matériel agricole et la paille qui étaient entreposés dans cette partie de la ferme.
Il faut savoir que le château était inhabité depuis deux ans car Mme Marguerite Casin, 80 ans, qui occupait les lieux avait été victime d'un accident de voiture et elle a été hébergée dans une résidence médicalisée à Vouziers. « Le bâtiment était rarement occupé par les enfants », raconte le maire qui confie que l'origine de l'incendie est pour l'heure inconnue.
« J'ai averti le fils de la propriétaire qui m'a affirmé que la dernière fois qu'il est venu dans la ferme qu'il avait coupée le courant. Il y avait que le téléphone qui fonctionnait », a encore rapporté le 1er magistrat qui compte sur l'enquête des gendarmes pour connaître l'origine de l'incendie du Château du village.
« C'était une très belle bâtisse et l'une des plus anciennes de la commune. Ce château qui date du XVIe siècle avec une centaine d'hectares de terrain avait une très belle allure depuis la route départementale et beaucoup de promeneurs de passage s'arrêtaient pour l'admirer. C'est au XXe siècle qu'il a été érigé en ferme fortifiée et depuis, une vingtaine d'hectare de terrain est exploitée par des agriculteurs », confie avec une certaine nostalgie Jean-Claude Andrey.
À cause du danger que représente le château depuis l'incendie, le maire demande aux gens de ne pas venir sur place ou dans le cas contraire de rester éloigné de la maison.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-chateau-completement-devaste
« Il ne reste que le squelette du Château. Tout ce qui se trouvait à l'intérieur a été réduit en cendres. Les deux tours, l'une circulaire et l'autre carrée, menacent de s'effondrer », ajoute l'élu qui a été réveillé par les pompiers vers 3 heures du matin.
Hier en deuxième partie de nuit, un violent incendie s'est déclaré dans la ferme fortifiée de Mélimé à Montgon, détruisant complètement le château, malgré l'intervention d'une trentaine de sapeurs-pompiers provenant de sept casernes du secteur.
En revanche, les bâtiments agricoles situés à proximité de la maison sinistrée n'ont pas été touchés mais, par mesure de précaution, les agriculteurs ont été réveillés vers 4 heures pour enlever le matériel agricole et la paille qui étaient entreposés dans cette partie de la ferme.
Il faut savoir que le château était inhabité depuis deux ans car Mme Marguerite Casin, 80 ans, qui occupait les lieux avait été victime d'un accident de voiture et elle a été hébergée dans une résidence médicalisée à Vouziers. « Le bâtiment était rarement occupé par les enfants », raconte le maire qui confie que l'origine de l'incendie est pour l'heure inconnue.
« J'ai averti le fils de la propriétaire qui m'a affirmé que la dernière fois qu'il est venu dans la ferme qu'il avait coupée le courant. Il y avait que le téléphone qui fonctionnait », a encore rapporté le 1er magistrat qui compte sur l'enquête des gendarmes pour connaître l'origine de l'incendie du Château du village.
« C'était une très belle bâtisse et l'une des plus anciennes de la commune. Ce château qui date du XVIe siècle avec une centaine d'hectares de terrain avait une très belle allure depuis la route départementale et beaucoup de promeneurs de passage s'arrêtaient pour l'admirer. C'est au XXe siècle qu'il a été érigé en ferme fortifiée et depuis, une vingtaine d'hectare de terrain est exploitée par des agriculteurs », confie avec une certaine nostalgie Jean-Claude Andrey.
À cause du danger que représente le château depuis l'incendie, le maire demande aux gens de ne pas venir sur place ou dans le cas contraire de rester éloigné de la maison.
http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/le-chateau-completement-devaste
dimanche 21 avril 2013
Bayonne : ils fêtent la crise économique en s'invitant chez Ferrari
Ce samedi matin, une petite cinquantaine d'adhérents et sympathisants de l'association bayonnaise Bizi ! a organisé une forme de happening politique, dans l'enceinte de la concession Ferrari de Bayonne (64).
Sur l'air entêtant de ''100% VIP'', la chanson de Philippe Katerine, les militants ont installé transats et seau à champagne, et, en tenue de soirée, ils ont mimé la vie des acheteurs de Ferrari.
Dans le même temps, des banderoles ont été déployées, devant l'enceinte de la concession automobile, et entre les deux poteaux métalliques Ferrari. La plus grande d'entre elles indique ''La crise, quelle crise ?".
La manifestation de ce samedi, organisée dans le plus grand secret, a pour objet de dénoncer, au-delà des "records de ventes et de bénéfices pour Ferrari en 2012'', le creusement des inégalités au sein de la population avec des "riches plus riches que jamais''
http://www.sudouest.fr/2013/04/20/bayonne-ils-fetent-la-crise-economique-en-s-invitant-chez-ferrari-1030801-3944.php
Sur l'air entêtant de ''100% VIP'', la chanson de Philippe Katerine, les militants ont installé transats et seau à champagne, et, en tenue de soirée, ils ont mimé la vie des acheteurs de Ferrari.
Dans le même temps, des banderoles ont été déployées, devant l'enceinte de la concession automobile, et entre les deux poteaux métalliques Ferrari. La plus grande d'entre elles indique ''La crise, quelle crise ?".
La manifestation de ce samedi, organisée dans le plus grand secret, a pour objet de dénoncer, au-delà des "records de ventes et de bénéfices pour Ferrari en 2012'', le creusement des inégalités au sein de la population avec des "riches plus riches que jamais''
http://www.sudouest.fr/2013/04/20/bayonne-ils-fetent-la-crise-economique-en-s-invitant-chez-ferrari-1030801-3944.php
samedi 20 avril 2013
Un corps repêché à La Ferté-sous-Jouarre
Jeudi en fin de journée, le corps sans vie d'un homme a été repêché dans les eaux de la Marne à hauteur de La Ferté-sous-Jouarre en Seine-et-Marne. Il pourrait s'agir de la personne tombée à l'eau dans la nuit de mercredi à jeudi, près du pont de l'Aspirant de Rougé, recherchée depuis par la police de Château-Thierry. Les témoins des faits avaient alerté les secours vers minuit. Des plongeures avaient sondé le fond de la Marne, jeudi après-midi, en vain.
Le disparu a pu être identifié par les forces de l'ordre : c'est un homme de 38 ans, sans adresse fixe, connu des services. Reste à savoir, si le cadavre retrouvé est bien celui de l'individu recherché. Les policiers poursuivent leurs investigations, une enquête est ouverte.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-corps-repeche-a-la-ferte-sous-jouarre
Le disparu a pu être identifié par les forces de l'ordre : c'est un homme de 38 ans, sans adresse fixe, connu des services. Reste à savoir, si le cadavre retrouvé est bien celui de l'individu recherché. Les policiers poursuivent leurs investigations, une enquête est ouverte.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/un-corps-repeche-a-la-ferte-sous-jouarre
Grève sur le RER B: un train sur deux circule
Un train sur
deux circulait samedi sur la ligne B du RER, en raison d'une grève des
conducteurs RATP, a indiqué le service de presse de la régie.
Les voyageurs sont
informés... Que le RER
B subissait des perturbations sensibles samedi. Un train sur deux
circulait sur la ligne, en raison d'une grève des conducteurs RATP, a
indiqué le service de presse de la régie.
A partir de 19 heures, trois trains sur quatre sont prévus alors que le Stade de France, desservi entre autres par la ligne B du RER, accueille la finale de la Coupe de la Ligue opposant Rennes à Saint-Etienne, qui se jouera à guichets fermés.
Par ailleurs, l'interconnexion est suspendue à Gare du Nord, a précisé la RATP, qui invite les voyageurs à se renseigner au numéro vert 0 800 15 11 11. La grève, prévue sur la seule journée de samedi, a été lancée par la CGT et SUD RATP pour dénoncer les conditions de travail des conducteurs.
A partir de 19 heures, trois trains sur quatre sont prévus alors que le Stade de France, desservi entre autres par la ligne B du RER, accueille la finale de la Coupe de la Ligue opposant Rennes à Saint-Etienne, qui se jouera à guichets fermés.
Par ailleurs, l'interconnexion est suspendue à Gare du Nord, a précisé la RATP, qui invite les voyageurs à se renseigner au numéro vert 0 800 15 11 11. La grève, prévue sur la seule journée de samedi, a été lancée par la CGT et SUD RATP pour dénoncer les conditions de travail des conducteurs.
Pour toute autre
information : http://www.ratp.fr/
Charente-Maritime : le père cloîtré dans un bus placé en garde à vue
L'arrestation de Mickaël Dumontet a eu lieu jeudi à Bayonne où il était parti rendre visite à un ami avec sa fille de 4 mois. Ramené au commissariat de Saintes, il a été placé en garde à vue.
Cet homme de 39 ans avait menacé, fin mars, de se cloîtrer dans un vieux bus amenagé et stationné chez ses grands-parents, à Varzay, si on venait chercher son enfant.
Dans le conflit qui l'oppose à son ex-compagne,le juge aux affaires familiales de Saintes a fixé la résidence de sa fille au domicile de la mère. Cette décision a été prise en attendant les résultats d'une enquête sociale permettant de vérifier les conditions d'accueil que chacun des deux parents pouvait offrir à l'enfant.
http://www.sudouest.fr/2013/04/19/varzay-17-le-pere-cloitre-dans-un-bus-est-place-en-garde-a-vue-1029563-1391.php
Cet homme de 39 ans avait menacé, fin mars, de se cloîtrer dans un vieux bus amenagé et stationné chez ses grands-parents, à Varzay, si on venait chercher son enfant.
Dans le conflit qui l'oppose à son ex-compagne,le juge aux affaires familiales de Saintes a fixé la résidence de sa fille au domicile de la mère. Cette décision a été prise en attendant les résultats d'une enquête sociale permettant de vérifier les conditions d'accueil que chacun des deux parents pouvait offrir à l'enfant.
http://www.sudouest.fr/2013/04/19/varzay-17-le-pere-cloitre-dans-un-bus-est-place-en-garde-a-vue-1029563-1391.php
vendredi 19 avril 2013
Jeune tué : un refus de priorité à l'origine de l'accident
Moins d'une semaine après l'accident qui a coûté la vie à un jeune homme de 20 ans, dans le quartier de Rome Saint-Charles à Vitry-le-François, les gendarmes en savent un peu plus sur les circonstances qui ont conduit au drame.
Il était environ 23h15 quand la collision entre une Fiat Punto et une Mercedes s'est produite à l'angle des rues Saint-Charles et Blaise-Pascal. Les deux véhicules roulaient à vive allure. Sous la violence du choc, le conducteur de la petite citadine italienne a été éjecté de l'habitacle avant de succomber à ses blessures, après son transport à l'hôpital.
Il ressort de l'enquête que six autres personnes se trouvaient à bord, soit sept au total. Quatre garçons et trois filles. Les six ont pris la fuite après l'accident, laissant la victime derrière elles. Légèrement blessées, trois d'entre elles se sont finalement présentées un peu plus tard aux urgences du centre hospitalier afin d'être soignées. Pour la petite histoire, il s'avère que les quatre garçons, ayant rencontré les filles sur leur route, s'étaient proposés de les raccompagner à leur domicile. L'accident s'est produit sur le trajet.
Le conducteur de la Mercedes, qui se trouvait seul à bord, a quant à lui été sérieusement blessé à la colonne vertébrale. Il souffre également d'un traumatisme crânien. Son état de santé n'a pour le moment pas permis aux gendarmes de l'auditionner. Mais l'enquête a révélé qu'il était à l'origine d'un refus de priorité.
En attendant, l'enquête se poursuit. Elle demeure notamment suspendue, outre notamment l'audition du conducteur mis en cause, aux résultats d'analyses toxicologiques. Personne, dans ce drame, n'a été placé en garde à vue à ce jour.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/jeune-tue-un-refus-de-priorite-a-lorigine-de-laccident
Il était environ 23h15 quand la collision entre une Fiat Punto et une Mercedes s'est produite à l'angle des rues Saint-Charles et Blaise-Pascal. Les deux véhicules roulaient à vive allure. Sous la violence du choc, le conducteur de la petite citadine italienne a été éjecté de l'habitacle avant de succomber à ses blessures, après son transport à l'hôpital.
Il ressort de l'enquête que six autres personnes se trouvaient à bord, soit sept au total. Quatre garçons et trois filles. Les six ont pris la fuite après l'accident, laissant la victime derrière elles. Légèrement blessées, trois d'entre elles se sont finalement présentées un peu plus tard aux urgences du centre hospitalier afin d'être soignées. Pour la petite histoire, il s'avère que les quatre garçons, ayant rencontré les filles sur leur route, s'étaient proposés de les raccompagner à leur domicile. L'accident s'est produit sur le trajet.
Le conducteur de la Mercedes, qui se trouvait seul à bord, a quant à lui été sérieusement blessé à la colonne vertébrale. Il souffre également d'un traumatisme crânien. Son état de santé n'a pour le moment pas permis aux gendarmes de l'auditionner. Mais l'enquête a révélé qu'il était à l'origine d'un refus de priorité.
En attendant, l'enquête se poursuit. Elle demeure notamment suspendue, outre notamment l'audition du conducteur mis en cause, aux résultats d'analyses toxicologiques. Personne, dans ce drame, n'a été placé en garde à vue à ce jour.
http://www.lunion.presse.fr/article/region/jeune-tue-un-refus-de-priorite-a-lorigine-de-laccident
Meurtre de La Ricamarie: «On l'a certainement croisé dans le quartier»
Après l'arrestation du meurtrier présumé de La Ricamarie, dans le lotissement du Bessy à Saint-Etienne, où vit une centaine de gens du voyage sédentarisés, c’est la stupeur. Jeudi, la communauté a appris que l’assassin présumé de l’une des leurs, Jeanne Guerdener, habitait juste à côté
En effet, à peine 3 kilomètres séparent le cottage du quartier du Grand-Clos où le suspect a été arrêté mardi par les enquêteurs. C’est d’ailleurs là que la communauté va faire ses courses chaque jour et se rend au marché paysan du jeudi matin.
Du coup, une autre jeune femme pense à voix haute : « On a certainement croisé le meurtrier dans le quartier ».
http://www.leprogres.fr/loire/2013/04/18/on-a-certainement-croise-le-meurtrier-dans-le-quartier
En effet, à peine 3 kilomètres séparent le cottage du quartier du Grand-Clos où le suspect a été arrêté mardi par les enquêteurs. C’est d’ailleurs là que la communauté va faire ses courses chaque jour et se rend au marché paysan du jeudi matin.
Du coup, une autre jeune femme pense à voix haute : « On a certainement croisé le meurtrier dans le quartier ».
http://www.leprogres.fr/loire/2013/04/18/on-a-certainement-croise-le-meurtrier-dans-le-quartier
Dordogne : le conducteur girondin roulait à 119 km/h au lieu de 50
Un jeune homme de 32 ans, domicilié à Libourne (Gironde), a été contrôlé mercredi matin, peu avant 8 heures, alors qu’il roulait, au volant d’une Ford Focus, à 119 km/h au lieu de 50 km/h.
Le jeune conducteur, très pressé, a été intercepté par les gendarmes de Villefranche-de-Lonchat, sur l’avenue d’Aquitaine, à Moulin-Neuf (24), dans le sens Libourne-Périgueux. La vitesse retenue par les gendarmes est de 113 km/h.
http://www.sudouest.fr/2013/04/18/il-roulait-a-119km-h-au-lieu-de-50-1028303-1959.php
Le jeune conducteur, très pressé, a été intercepté par les gendarmes de Villefranche-de-Lonchat, sur l’avenue d’Aquitaine, à Moulin-Neuf (24), dans le sens Libourne-Périgueux. La vitesse retenue par les gendarmes est de 113 km/h.
http://www.sudouest.fr/2013/04/18/il-roulait-a-119km-h-au-lieu-de-50-1028303-1959.php
jeudi 18 avril 2013
Bouteille de gaz enflammée dans une station-service à Besançon
Les sapeurs-pompiers de Besançon sont intervenus sur un évènement pour le moins surprenant et inquiétant, cette nuit, vers 0 h 45, rue de Dole. Une bouteille de gaz propane avait été chargée dans un chariot sur supermarché Casino de Saint-Ferjeux, son robinet ouvert et le gaz s’en échappant enflammé. Puis ce terrifiant véhicule avait été poussé vers la station-service attenante au magasin. Jeu stupide ou réelle intention de faire exploser le stock de bouteilles de gaz, l’enquête débute et les circonstances de cet incident nocturne sont encore assez floues. Intervenus avec deux fourgons les soldats du feu Bisontins n’ont mis que quelques minutes à refroidir la bouteille puis l’éteindre avant qu’elle ne provoque plus de dégâts.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/18/bouteille-de-gaz-enflammee-dans-une-station-service-a-besancon
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/18/bouteille-de-gaz-enflammee-dans-une-station-service-a-besancon
Limoux. Le patron d'un multiservice agressé verbalement
incivilités
«Ce n'est pas dans notre esprit de ne pas bien accueillir la clientèle. Mais il y a des situations qui sont intolérables». Dans le registre de plus en plus chargé des incivilités auxquelles sont confrontées les personnes qui ont un contact direct avec le public d'une manière générale, les services publics précisément, mais aussi les commerçants en première ligne, qui occupent une place de choix dont ils se passeraient. Les limites de l'agression verbale, car c'est toujours par un dérapage que cela commence, ont été franchies mardi après-midi, à la boutique multiservices de Flassian, lorsqu'un client d'âge adulte, arrive accompagné d'un enfant pour acheter une canette de bière qu'il a déjà entamée, et un paquet de cigarettes. La personne n'a pas assez d'argent pour payer ses achats, et dépitée, propose de rendre la bière - qui est entamée -. L'enfant qui l'accompagne veut des bonbons. L'adulte, qui a essayé de l'en dissuader, «craque» : «Il a le droit de voler un bonbon», assure-t-il aux commerçants. Le ton monte ainsi qu'on peut le voir sur le film de la caméra vidéo qui a enregistré entièrement la séquence. Les propos sont orduriers. Les Bareilles tentent de calmer le jeu. Et de garder leur sang-froid. La scène se passe devant deux ou trois clients médusés. Les gendarmes ont été saisis de l'affaire.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/18/1608302-limoux-le-patron-d-un-multiservice-agresse-verbalement.html
http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/18/1608302-limoux-le-patron-d-un-multiservice-agresse-verbalement.html
Jean-Claude Mas hué lors de l'ouverture du procès des prothèses PIP à Marseille
Le procès PIP s'ouvre comme prévu ce mercredi à Marseille, la Cour de cassation s'étant déclarée incompétente pour statuer sur une demande de dépaysement formulée par une prévenue.
Juste avant la décision de la Cour de cassation, Jean-Claude Mas, le fondateur de la société varoise PIP, au coeur du procès des prothèses mammaires frauduleuses, est arrivé vers 10 h 30 au tribunal, installé pour l'occasion au parc des expositions de Marseille.
Lorsque que Jean-Claude Mas a décliné à la barre son activité et ses revenus, une retraite de 1 700 à 1 800 euros, une partie du public l'a hué poussant la présidente à demander le silence.
Jean-Claude Mas, se retrouve pour la première fois face aux victimes de la fraude, des femmes qu'il avait accusées, lors de son audition par les gendarmes, de porter plainte "pour le fric".
Dans ce procès pour "tromperie aggravée" et "escroquerie", elles sont quelque 5 250 plaignantes, françaises pour l'essentiel -sur environ 30 000 porteuses de la marque Poly Implant Prothèse (PIP) en France et bien plus encore à l'étranger.
Un nombre tel qu'il a généré un déploiement inédit à Marseille, où un centre de congrès a été mobilisé pour installer, sur 4 800 m2 et pour 800 000 euros, le prétoire et ses salles attenantes.
http://www.sudouest.fr/2013/04/17/jean-claude-mas-hue-lors-de-l-ouverture-du-proces-des-protheses-pip-a-marseille-1028142-4696.php
Juste avant la décision de la Cour de cassation, Jean-Claude Mas, le fondateur de la société varoise PIP, au coeur du procès des prothèses mammaires frauduleuses, est arrivé vers 10 h 30 au tribunal, installé pour l'occasion au parc des expositions de Marseille.
Lorsque que Jean-Claude Mas a décliné à la barre son activité et ses revenus, une retraite de 1 700 à 1 800 euros, une partie du public l'a hué poussant la présidente à demander le silence.
Jean-Claude Mas, se retrouve pour la première fois face aux victimes de la fraude, des femmes qu'il avait accusées, lors de son audition par les gendarmes, de porter plainte "pour le fric".
Dans ce procès pour "tromperie aggravée" et "escroquerie", elles sont quelque 5 250 plaignantes, françaises pour l'essentiel -sur environ 30 000 porteuses de la marque Poly Implant Prothèse (PIP) en France et bien plus encore à l'étranger.
Un nombre tel qu'il a généré un déploiement inédit à Marseille, où un centre de congrès a été mobilisé pour installer, sur 4 800 m2 et pour 800 000 euros, le prétoire et ses salles attenantes.
http://www.sudouest.fr/2013/04/17/jean-claude-mas-hue-lors-de-l-ouverture-du-proces-des-protheses-pip-a-marseille-1028142-4696.php
mercredi 17 avril 2013
Une plaque en mémoire de Sonia Brunbrouck
Une plaque sera dévoilée ce vendredi 19 avril, un an, jour pour jour, après l'assassinat de Sonia Brunbrouck sur les lieux mêmes où la jeune femme a été tuée.
A partir de 14 heures, un rassemblement est prévu à l'entrée du petit chemin de la promenade La Madeleine, derrière les ruines de l'abbaye Saint-Vincent à Laon, « pour un départ en cortège jusqu'à l'endroit où a été installée la plaque », expliquait il y a quelques jours, Marie-Claude Brunbrouck, la maman de Sonia tombée sous les coups de couteau. On invite les gens à venir nombreux à cette cérémonie en mémoire de notre fille. »
La plaque en marbre noire sera installée sur le rempart. Avec l'inscription : « En mémoire de Sonia, 19 août 1994-19 avril 2012. Ayez une pensée pour elle. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-plaque-en-memoire-de-sonia-brunbrouck-0
A partir de 14 heures, un rassemblement est prévu à l'entrée du petit chemin de la promenade La Madeleine, derrière les ruines de l'abbaye Saint-Vincent à Laon, « pour un départ en cortège jusqu'à l'endroit où a été installée la plaque », expliquait il y a quelques jours, Marie-Claude Brunbrouck, la maman de Sonia tombée sous les coups de couteau. On invite les gens à venir nombreux à cette cérémonie en mémoire de notre fille. »
La plaque en marbre noire sera installée sur le rempart. Avec l'inscription : « En mémoire de Sonia, 19 août 1994-19 avril 2012. Ayez une pensée pour elle. »
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-plaque-en-memoire-de-sonia-brunbrouck-0
Mont-de-Marsan : 6 ans de prison ferme pour le passeur de drogue lot-et-garonnais
Younès El Mahmoudi, un Lot-et-Garonnais de 32 ans natif de Marmande, et son cousin marocain de 33 ans, Radouane El Hardoumi, ont respectivement écopé ce mardi midi de 6 et 1 ans de prison ferme.
Ces deux hommes, ainsi qu'un troisième qui n'a pas été poursuivi, avaient été interceptés par les gendarmes au terme d'une course-poursuite motorisée qui aurait pu coûter le vie à un militaire de Saint-Vincent-de-Tyrosse, vendredi après-midi, sur la rocade de Mont-de-Marsan.
Huit kilos de pollen de cannabis avaient été retrouvés dans l'Audi A 3 qui était conduite par Younès El Mahmoudi en dépit d'un taux d'alcoolémie supérieur à 1 gramme d'alcool par litre de sang. Ce véhicule avait été déclaré volé quelques jours plus tôt dans la région bordelaise.
Selon le principal mis en cause, la marchandise avait été récupérée à Béhobie, en Espagne. Elle devait semble-t-il être acheminée jusqu'à Aiguillon, dans le Lot-et-Garonne.
Des peines de quatre ans de prison et de 18 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis avaient été requises lors de cette comparution immédiate. Les deux hommes devraient faire appel de ce jugement du tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan.
http://www.sudouest.fr/2013/04/16/mont-de-marsan-6-ans-de-prison-ferme-pour-le-passeur-de-drogue-lot-et-garonnais-1027011-3452.php
Ces deux hommes, ainsi qu'un troisième qui n'a pas été poursuivi, avaient été interceptés par les gendarmes au terme d'une course-poursuite motorisée qui aurait pu coûter le vie à un militaire de Saint-Vincent-de-Tyrosse, vendredi après-midi, sur la rocade de Mont-de-Marsan.
Huit kilos de pollen de cannabis avaient été retrouvés dans l'Audi A 3 qui était conduite par Younès El Mahmoudi en dépit d'un taux d'alcoolémie supérieur à 1 gramme d'alcool par litre de sang. Ce véhicule avait été déclaré volé quelques jours plus tôt dans la région bordelaise.
Selon le principal mis en cause, la marchandise avait été récupérée à Béhobie, en Espagne. Elle devait semble-t-il être acheminée jusqu'à Aiguillon, dans le Lot-et-Garonne.
Des peines de quatre ans de prison et de 18 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis avaient été requises lors de cette comparution immédiate. Les deux hommes devraient faire appel de ce jugement du tribunal de grande instance de Mont-de-Marsan.
http://www.sudouest.fr/2013/04/16/mont-de-marsan-6-ans-de-prison-ferme-pour-le-passeur-de-drogue-lot-et-garonnais-1027011-3452.php
mardi 16 avril 2013
Mont-de-Marsan : deux blessés dans une collision bus-voiture
Un accident de la circulation survenu ce lundi matin sur l'avenue du président John-Fitzgerald Kennedy, à Saint-Pierre-du-Mont, a fait deux blessés.
Le premier est un collégien du groupe scolaire Jean-Cassaigne de Mont-de-Marsan. Touché au poignet, cet ado âgé de 14 ans circulait à bord d'un bus du réseau de Transport du Marsan Agglomération qui transportait notamment une trentaine de scolaires et qui entré en collision avec une voiture pour des raisons encore indéterminées.
Le second était le conducteur du second véhicule.
Cet homme de 43 ans a été touché au crâne.
http://www.sudouest.fr/2013/04/15/mont-de-marsan-un-ado-blesse-dans-un-accident-de-bus-sur-le-chemin-de-l-ecole-1025796-3452.php
Le premier est un collégien du groupe scolaire Jean-Cassaigne de Mont-de-Marsan. Touché au poignet, cet ado âgé de 14 ans circulait à bord d'un bus du réseau de Transport du Marsan Agglomération qui transportait notamment une trentaine de scolaires et qui entré en collision avec une voiture pour des raisons encore indéterminées.
Le second était le conducteur du second véhicule.
Cet homme de 43 ans a été touché au crâne.
http://www.sudouest.fr/2013/04/15/mont-de-marsan-un-ado-blesse-dans-un-accident-de-bus-sur-le-chemin-de-l-ecole-1025796-3452.php
lundi 15 avril 2013
Lycée Fermat : autopsie de l'étudiante retrouvée morte samedi
L'autopsie pratiquée sur le corps de l'étudiante de 19 ans retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi après une défenestration depuis sa chambre de l'internat du lycée Pierre-de-Fermat, à Toulouse, doit avoir lieu aujourd'hui à l'institut médico-légal de Rangueil. Originaire de la région de Montpellier, l'étudiante en classe préparatoire littéraire (1re année hypokhâgne) a sauté dans le vide depuis le troisième étage de l'internat (notre édition d'hier). Un geste désespéré qui a suscité une vive émotion parmi les élèves du prestigieux établissement du centre-ville. Lundi, un lycéen de 17 ans de Terminale S, également de Fermat, avait mis fin à ses jours, chez lui.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/15/1606019-lycee-fermat-autopsie-de-l-etudiante-retrouvee-morte-samedi.html
http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/15/1606019-lycee-fermat-autopsie-de-l-etudiante-retrouvee-morte-samedi.html
Biterrois : le motard de Cessenon se tue sur la route des plages
Un motard âgé de 48 ans est décédé aujourd'hui à Vendres, entre Béziers et Valras.
L’homme est un Héraultais, il vivait à Cessenon-sur-Orb, dans l’arrière-pays Biterrois.
http://www.midilibre.fr/2013/04/14/biterrois-le-motard-de-cessenon-se-tue-sur-la-route-de,678482.php
Les routes héraultaises ont fait une nouvelle victime ce dimanche. Un motard est décédé à Vendres, dans le Biterrois, après une chute. Il semblerait que l’homme ait perdu le contrôle de son engin, de marque Honda et de forte cylindrée, en raison de sa vitesse excessive. L’accident a eu lieu sur la route départementale 64, à hauteur du giratoire du truck étape. L’homme, âgé de 48 ans, a fait un tout droit dans le rond-point alors qu’il se dirigeait vers Valras.
À l’arrivé des secours, le malheureux était décédé. Il portait pourtant un casque de sécurité. Selon les premiers constats établis par les gendarmes de la brigade du secteur, la vitesse excessive est en cause. Il semblerait qu’il n’ait été touché par aucun véhicule. Ces thèses devront être confirmées par l’examen du deux-roues. Un prélèvement sanguin a été effectué afin de déterminer une prise éventuelle d’alcool ou de drogue, ses résultats seront connus dans la semaine.L’homme est un Héraultais, il vivait à Cessenon-sur-Orb, dans l’arrière-pays Biterrois.
http://www.midilibre.fr/2013/04/14/biterrois-le-motard-de-cessenon-se-tue-sur-la-route-de,678482.php
Andernors (33) : quatre blessés dans un accident
Un automobiliste a perdu le contrôle de sa voiture ce matin vers 6 heures, avenue de Bordeaux, sur le CD 215 à Andernos.
Quatre personnes se trouvaient à bord de la voiture. Trois d'entre elles, gravement blessées, ont été prises en charge par le Smur. Une évacuation en hélicoptère avec l'appareil Dragon 33 de la sécurité civile vers le service des urgences de l'hôpital Pellegrin a été mise en place.
La quatrième personne, plus légèrement touchée, a été transportée par les sapeurs-pompiers sur la clinique d'Ares.
Les quatre victimes sont âgées d'une vingtaine d'années.
http://www.sudouest.fr/2013/04/14/andernors-33-quatre-blesses-dans-un-accident-1024840-7.php
Quatre personnes se trouvaient à bord de la voiture. Trois d'entre elles, gravement blessées, ont été prises en charge par le Smur. Une évacuation en hélicoptère avec l'appareil Dragon 33 de la sécurité civile vers le service des urgences de l'hôpital Pellegrin a été mise en place.
La quatrième personne, plus légèrement touchée, a été transportée par les sapeurs-pompiers sur la clinique d'Ares.
Les quatre victimes sont âgées d'une vingtaine d'années.
http://www.sudouest.fr/2013/04/14/andernors-33-quatre-blesses-dans-un-accident-1024840-7.php
dimanche 14 avril 2013
Marseille: explosion près d'un club de voile
Une explosion de petite envergure et vraisemblablement d'origine criminelle a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche devant un club nautique situé sur le Vieux-Port à Marseille, a-t-on appris dimanche de source policière.
"Une petite charge" a explosé sur un ponton menant au siège du Cercle nautique et touristique du Lacydon, occasionnant "peu de dégâts", selon cette source. Cette explosion ne semble "pas accidentelle, vu l'endroit et l'heure", a-t-elle indiqué, estimant que "quelqu'un essaie de faire passer un message à quelqu'un d'autre". L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
Liévin : un camion de pompier tombe à l'eau dans la Souchez
Un fourgon pompe-tonne mobilisé pour de la fumée et une odeur suspecte au Percot de Liévin a malencontreusement basculé dans la Souchez au retour de l'intervention, ce samedi en début d'après-midi. La berge s'est en effet effondrée et a fait basculer l'engin dans l'eau.
Les soldats du feu impliqués dans cet incident, bien que choqués, ne sont heureusement pas blessés. « C'est un cheminement déjà emprunté et connu pour être difficile d'accès », relatait le chef de colonne présent sur place, le capitaine Tirlot. Les soldats du feu liévinois avaient d'ailleurs été fortement mobilisés au Percot l'été dernier, notamment pour de nombreux feux de broussailles.
Toute la problématique réside depuis ce début d'après-midi dans la façon d'évacuer le fourgon dans cet endroit très difficile d'accès. Des conseillers techniques, notamment des spécialités Sauvetage et déblaiement et interventions en milieux aquatiques. Une société privée spécialisée dans le dépannage est également sur place. « Nous étudions les points d'appui pour le sortir, et les pompiers plongeurs vont faire des reconnaissances également », indiquait encore le commandant des opérations.
L'opération s'annonce périlleuse et devrait prendre encore un long moment pour les soldats du feu venus en renfort depuis plusieurs casernes du groupement Est.
http://www.lavoixdunord.fr/region/lievin-un-camion-de-pompier-tombe-a-l-eau-dans-la-souchez-ia35b0n1175254
Les soldats du feu impliqués dans cet incident, bien que choqués, ne sont heureusement pas blessés. « C'est un cheminement déjà emprunté et connu pour être difficile d'accès », relatait le chef de colonne présent sur place, le capitaine Tirlot. Les soldats du feu liévinois avaient d'ailleurs été fortement mobilisés au Percot l'été dernier, notamment pour de nombreux feux de broussailles.
Toute la problématique réside depuis ce début d'après-midi dans la façon d'évacuer le fourgon dans cet endroit très difficile d'accès. Des conseillers techniques, notamment des spécialités Sauvetage et déblaiement et interventions en milieux aquatiques. Une société privée spécialisée dans le dépannage est également sur place. « Nous étudions les points d'appui pour le sortir, et les pompiers plongeurs vont faire des reconnaissances également », indiquait encore le commandant des opérations.
L'opération s'annonce périlleuse et devrait prendre encore un long moment pour les soldats du feu venus en renfort depuis plusieurs casernes du groupement Est.
http://www.lavoixdunord.fr/region/lievin-un-camion-de-pompier-tombe-a-l-eau-dans-la-souchez-ia35b0n1175254
Ils donnent des RTT pour aider Sasha et ses parents
L’enfant est atteint d’un cancer. Pour aider ses parents, leurs employeurs et collègues ont offert des jours de repos. Pour le jeune couple, la gestion du temps passé avec Sasha est le fil conducteur de leur vie actuelle.
Originaires de Clermont-Ferrand, ils ont tous deux débuté un travail à Nîmes en 2008. Edwige est assistante logistique à RDI, société informatique (connue pour LoRdi). Romain a un poste d’informaticien chez BRL.
"Dès le départ, nos employeurs nous ont soutenus" Edwige, Romain, 30 et 31 ans
Sasha, petit bonhomme de presque 3 ans, est l’unique enfant du couple. Il a déjà des copains de crèche à Calvisson, où la famille a fait construire. Sasha espérait les retrouver à l’école où ses parents l’avaient déjà inscrit.
Mais le 4 février dernier... sale journée ! "Sasha se tordait de douleur. Il était blanc, en sueur", décrit sa maman. Médecin, échographie, urgences pédiatriques de Nîmes... Le diagnostic est cruel. Sasha est pris en charge par le service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve à Montpellier. Il est opéré, puis les chimiothérapies s’enchaînent tous les dix jours : trois jours à l’hôpital, sept à la maison.
Il faut être là, toujours là, auprès de Sasha. "Nos familles sont éloignées. Elles ont pu venir les premiers jours. Mais dès le départ, nos employeurs nous ont soutenus."
À la maison, la journée est gaie ou difficile. Une forte fièvre peut accabler Sasha en fin de journée. L’hôpital appelle parfois pour faire une transfusion de plaquettes. "Tout est très compliqué", avouent les parents.
Mais chacun des trois a fait de gros efforts pour accepter la maladie : lutter, jouer, rire, travailler...
Dans l’entreprise BRL, Romain a d’abord voulu garder discrète la maladie de Sasha. "C’est une grande entreprise. Si j’en parle à tout le monde, il me faudra souvent raconter..." Ses collègues les plus proches, la direction, tous l’accompagnent : "Ils ont été super ! Le mardi et le mercredi, je suis en télétravail chez moi. Je pose un jour de RTT le lundi. Le jeudi et le vendredi, je suis dans l’entreprise. Ça soulage un peu Edwige de ne pas être seule."
"Les méchants ne gagnent jamais" Sasha, 3 ans
Écouteurs aux oreilles et micro à la bouche, Romain intervient sur la hotline ou travaille sur la sauvegarde des serveurs informatiques.
Chez RDI, une chaîne de solidarité s’est mise en place : "Dès l’annonce de la maladie, tout le monde m’a soutenue, raconte Edwige. Mon chef m’a dit : “Tu t’occupes de ton enfant ! ”".
Ses proches collègues et la directrice des ressources humaines se sont mobilisés pour solliciter des dons de jours RTT. Il y a 145 employés à RDI. Plus de 150 jours lui ont été offerts de façon anonyme. Edwige se rend au travail lorsqu’elle le peut. Elle participe à la formation d’un travailleur intérimaire embauché sur son poste.
Le couple a acheté sa maison en début d’année. Cette solidarité a écarté le souci pécuniaire qui, s’il fallait arrêter le travail, s’ajouterait à la situation déjà lourde à gérer.
Sasha est entouré. "Quand on n’a pas le droit de dormir avec lui, à l’hôpital, il le comprend. Mais il me demande : “Il y aura l’infirmière pour me rassurer ?”" Pour le reste, l’enfant a un avis tranché : "La grosse boule dans le ventre ne gagnera pas, car les méchants ne gagnent jamais."
http://www.midilibre.fr/2013/04/13/ils-donnent-des-rtt-pour-aider-sasha-et-ses-parents,678012.php
Ce mercredi matin, l’infirmière doit venir soigner leur fils, atteint d’un neuroblastome, tumeur maligne de 13 cm développée dans son ventre. Romain travaille chez lui sur son portable, en liaison avec ses collègues de travail. Edwige est en RTT : une journée de “réduction de temps de travail” offerte par un employé.
Edwige et Romain Venuat ont trouvé un soutien spontané dans leurs entreprises. Une solidarité de collègues et dirigeants, dont ils ne cessent de louer la démarche.Originaires de Clermont-Ferrand, ils ont tous deux débuté un travail à Nîmes en 2008. Edwige est assistante logistique à RDI, société informatique (connue pour LoRdi). Romain a un poste d’informaticien chez BRL.
"Dès le départ, nos employeurs nous ont soutenus" Edwige, Romain, 30 et 31 ans
Sasha, petit bonhomme de presque 3 ans, est l’unique enfant du couple. Il a déjà des copains de crèche à Calvisson, où la famille a fait construire. Sasha espérait les retrouver à l’école où ses parents l’avaient déjà inscrit.
Mais le 4 février dernier... sale journée ! "Sasha se tordait de douleur. Il était blanc, en sueur", décrit sa maman. Médecin, échographie, urgences pédiatriques de Nîmes... Le diagnostic est cruel. Sasha est pris en charge par le service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve à Montpellier. Il est opéré, puis les chimiothérapies s’enchaînent tous les dix jours : trois jours à l’hôpital, sept à la maison.
Il faut être là, toujours là, auprès de Sasha. "Nos familles sont éloignées. Elles ont pu venir les premiers jours. Mais dès le départ, nos employeurs nous ont soutenus."
À la maison, la journée est gaie ou difficile. Une forte fièvre peut accabler Sasha en fin de journée. L’hôpital appelle parfois pour faire une transfusion de plaquettes. "Tout est très compliqué", avouent les parents.
Mais chacun des trois a fait de gros efforts pour accepter la maladie : lutter, jouer, rire, travailler...
Dans l’entreprise BRL, Romain a d’abord voulu garder discrète la maladie de Sasha. "C’est une grande entreprise. Si j’en parle à tout le monde, il me faudra souvent raconter..." Ses collègues les plus proches, la direction, tous l’accompagnent : "Ils ont été super ! Le mardi et le mercredi, je suis en télétravail chez moi. Je pose un jour de RTT le lundi. Le jeudi et le vendredi, je suis dans l’entreprise. Ça soulage un peu Edwige de ne pas être seule."
"Les méchants ne gagnent jamais" Sasha, 3 ans
Écouteurs aux oreilles et micro à la bouche, Romain intervient sur la hotline ou travaille sur la sauvegarde des serveurs informatiques.
Chez RDI, une chaîne de solidarité s’est mise en place : "Dès l’annonce de la maladie, tout le monde m’a soutenue, raconte Edwige. Mon chef m’a dit : “Tu t’occupes de ton enfant ! ”".
Ses proches collègues et la directrice des ressources humaines se sont mobilisés pour solliciter des dons de jours RTT. Il y a 145 employés à RDI. Plus de 150 jours lui ont été offerts de façon anonyme. Edwige se rend au travail lorsqu’elle le peut. Elle participe à la formation d’un travailleur intérimaire embauché sur son poste.
Le couple a acheté sa maison en début d’année. Cette solidarité a écarté le souci pécuniaire qui, s’il fallait arrêter le travail, s’ajouterait à la situation déjà lourde à gérer.
Sasha est entouré. "Quand on n’a pas le droit de dormir avec lui, à l’hôpital, il le comprend. Mais il me demande : “Il y aura l’infirmière pour me rassurer ?”" Pour le reste, l’enfant a un avis tranché : "La grosse boule dans le ventre ne gagnera pas, car les méchants ne gagnent jamais."
http://www.midilibre.fr/2013/04/13/ils-donnent-des-rtt-pour-aider-sasha-et-ses-parents,678012.php
Vingt ans pour Yacine Sid
La cour d’assises de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort a condamné hier Yacine Sid à vingt années de réclusion criminelle. Epilogue d’un procès dense et intense, un verdict qui a lavé la mémoire de Pierre Nasica. « Pierre n’était pas un dealer », a souligné Me Yves Bouveresse, l’avocat de la partie civile. « Il n’utilisait pas de carte bancaire volée pour des achats de vêtements de marque. »
Une ultime audience qui a connu un coup de théâtre. « Ne nous leurrons pas », a commenté l’avocate générale Thérèse Brunisso dans son réquisitoire : « Ce n’est pas parce qu’il était taraudé par les remords que Yacine Sid a avoué. Mais parce qu’il était acculé par deux jours de procès. »
Sur un ton solennel, la procureure de Montbéliard a rappelé que cette issue inattendue pour la famille de Pierre, était le résultat d’une instruction dont elle a loué la qualité. Mais elle a prévenu que les aveux et l’absence de casier judiciaire l’avaient convaincue de ne pas requérir la peine maximale de trente années de réclusion criminelle. Par ailleurs, elle a écarté la thèse de la préméditation, malgré des « SMS insistants pour prendre rendez-vous avec Pierre ». Et soutenu « la volonté de tuer », requérant vingt années de réclusion. Dans son box, Yacine Sid est demeuré impassible, la tête baissée.
Devant une salle comble et attentive, l’avocate générale a énuméré les possibles mobiles de l’homicide : la jalousie de Yacine à l’égard de Pierre et l’affaire de la carte bancaire. Elle a aussi dénoncé la mise en scène après le meurtre. Autant d’éléments qui l’ont conduite à rejeter tout « aspect passionnel ». Un démenti adressé à la défense et au Dr Christian Claden, qui avait noté dans son rapport une « homosexualité latente et non reconnue » de Yacine Sid.
Quant au scénario du meurtre, elle pense connaître son déroulement : « Les deux jeunes gens se trouvaient dans la casemate à 13 h 30 le 27 novembre 2010. Le coup le plus important a été donné à treize mètres en dehors de la construction. Puis la bagarre a continué à l’intérieur. » À la fin de son réquisitoire, l’émotion était palpable, les deux familles pleurant en silence de chaque côté de l’allée. Des étudiants et des lycéens avaient les yeux rougis par les larmes.
« Et les coups qu’il porte sont typiques d’une furie », a soutenu pour sa part Me Patrick Uzan. Après une nouvelle suspension d’audience, ce dernier n’a pas ménagé les postures théâtrales pour évoquer la personnalité de l’accusé. Dans sa lecture du dossier, il s’est essayé à expliquer ses mensonges : « Cimenté par le regard de ses parents qui le voyaient comme un innocent en prison, comment voulez-vous qu’à 18 ans et trois mois trouver les ressources exceptionnelles qui vous font reconnaître ? »
Avec de grands gestes, de longues déclarations ponctuées de silences, Me Uzan a « juré sur sa robe que les aveux de son client ne constituaient pas une posture d’audience mais une délivrance ». Sa plaidoirie remarquable était malgré tout « impossible ». Le verdict est tombé après un court délibéré.
A la sortie du palais de justice, Noël Nasica a loué le travail remarquable de l’instruction, de l’enquête, et du procès : « Le président Ardiet a bien mené les débats et le réquisitoire était de bonne tenue. La défense a tout tenté pour son client, c’était son rôle. » Pour Christine Nasica, « il faut encore attendre dix jours pour savoir s’il n’y a pas d’appel. Ensuite, une page sera enfin tournée. »
Hier soir, Me Uzan semblait écarter l’éventualité d’un appel.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/13/vingt-ans-pour-yacine-sid
Une ultime audience qui a connu un coup de théâtre. « Ne nous leurrons pas », a commenté l’avocate générale Thérèse Brunisso dans son réquisitoire : « Ce n’est pas parce qu’il était taraudé par les remords que Yacine Sid a avoué. Mais parce qu’il était acculé par deux jours de procès. »
Sur un ton solennel, la procureure de Montbéliard a rappelé que cette issue inattendue pour la famille de Pierre, était le résultat d’une instruction dont elle a loué la qualité. Mais elle a prévenu que les aveux et l’absence de casier judiciaire l’avaient convaincue de ne pas requérir la peine maximale de trente années de réclusion criminelle. Par ailleurs, elle a écarté la thèse de la préméditation, malgré des « SMS insistants pour prendre rendez-vous avec Pierre ». Et soutenu « la volonté de tuer », requérant vingt années de réclusion. Dans son box, Yacine Sid est demeuré impassible, la tête baissée.
Devant une salle comble et attentive, l’avocate générale a énuméré les possibles mobiles de l’homicide : la jalousie de Yacine à l’égard de Pierre et l’affaire de la carte bancaire. Elle a aussi dénoncé la mise en scène après le meurtre. Autant d’éléments qui l’ont conduite à rejeter tout « aspect passionnel ». Un démenti adressé à la défense et au Dr Christian Claden, qui avait noté dans son rapport une « homosexualité latente et non reconnue » de Yacine Sid.
Quant au scénario du meurtre, elle pense connaître son déroulement : « Les deux jeunes gens se trouvaient dans la casemate à 13 h 30 le 27 novembre 2010. Le coup le plus important a été donné à treize mètres en dehors de la construction. Puis la bagarre a continué à l’intérieur. » À la fin de son réquisitoire, l’émotion était palpable, les deux familles pleurant en silence de chaque côté de l’allée. Des étudiants et des lycéens avaient les yeux rougis par les larmes.
Plaidoirie « impossible »
S’appuyant sur les conclusions du Dr Claden, qui range les stupéfiants dans les facteurs déclencheurs, Me Alain Dreyfus-Schmidt, pour la défense, a avancé que la soudaineté des coups de couteau était à rechercher dans le cannabis. « Lorsqu’il y a des fluctuations dans la consommation », indiquait le psychiatre hier matin, « il peut y avoir un syndrome de sevrage léger avec irritabilité. » Une plaidoirie de quatre-vingts minutes durant laquelle le public s’est impatienté devant les envolées lyriques de l’avocat belfortain. C’est à peine s’il l’a entendu demander à la cour de s’interroger sur « l’altération du discernement de Yacine Sid au moment des faits », le conseil faisant référence à l’amnésie partielle de son client pendant le drame.« Et les coups qu’il porte sont typiques d’une furie », a soutenu pour sa part Me Patrick Uzan. Après une nouvelle suspension d’audience, ce dernier n’a pas ménagé les postures théâtrales pour évoquer la personnalité de l’accusé. Dans sa lecture du dossier, il s’est essayé à expliquer ses mensonges : « Cimenté par le regard de ses parents qui le voyaient comme un innocent en prison, comment voulez-vous qu’à 18 ans et trois mois trouver les ressources exceptionnelles qui vous font reconnaître ? »
Avec de grands gestes, de longues déclarations ponctuées de silences, Me Uzan a « juré sur sa robe que les aveux de son client ne constituaient pas une posture d’audience mais une délivrance ». Sa plaidoirie remarquable était malgré tout « impossible ». Le verdict est tombé après un court délibéré.
A la sortie du palais de justice, Noël Nasica a loué le travail remarquable de l’instruction, de l’enquête, et du procès : « Le président Ardiet a bien mené les débats et le réquisitoire était de bonne tenue. La défense a tout tenté pour son client, c’était son rôle. » Pour Christine Nasica, « il faut encore attendre dix jours pour savoir s’il n’y a pas d’appel. Ensuite, une page sera enfin tournée. »
Hier soir, Me Uzan semblait écarter l’éventualité d’un appel.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/13/vingt-ans-pour-yacine-sid
samedi 13 avril 2013
Un skieur meurt dans une avalanche
Un skieur de randonnée âgé de 60 ans est décédé dans une avalanche aujourd'hui dans les Hautes-Alpes, alors que les autorités ont appelé à la vigilance en montagne, a-t-on appris auprès des secouristes.
La victime, originaire du Rhône, a été emportée vers 14H00 dans le Champsaur par une coulée de neige à plus 2.000 mètres d'altitude, ont précisé les CRS de Briançon. Un ami qui l'accompagnait a également été emporté, mais il est sorti indemne de l'avalanche et a pu prévenir les secours, a expliqué la même source.
La plaque de neige déposée par le vent mesurait environ 200 mètres de large et 400 mètres de long, selon les secouristes. Dans cette pente, le risque d'avalanche était de 3 sur une échelle de 5, ont-ils ajouté.
Samedi, premier week-end de vacances de printemps, les préfectures des Hautes-Alpes et de Haute-Savoie ont appelé les skieurs et randonneurs à la plus grande prudence face au "fort" risque d'avalanches, lié à la hausse des températures.
"Les conditions météorologiques très favorables attendues ce week-end, avec une forte hausse des températures, notamment 23° C dimanche, fragilisent le manteau neigeux", avait prévenu la préfecture des Hautes-Alpes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/13/97001-20130413FILWWW00387-un-skieur-meurt-dans-une-avalanche.php
La victime, originaire du Rhône, a été emportée vers 14H00 dans le Champsaur par une coulée de neige à plus 2.000 mètres d'altitude, ont précisé les CRS de Briançon. Un ami qui l'accompagnait a également été emporté, mais il est sorti indemne de l'avalanche et a pu prévenir les secours, a expliqué la même source.
La plaque de neige déposée par le vent mesurait environ 200 mètres de large et 400 mètres de long, selon les secouristes. Dans cette pente, le risque d'avalanche était de 3 sur une échelle de 5, ont-ils ajouté.
Samedi, premier week-end de vacances de printemps, les préfectures des Hautes-Alpes et de Haute-Savoie ont appelé les skieurs et randonneurs à la plus grande prudence face au "fort" risque d'avalanches, lié à la hausse des températures.
"Les conditions météorologiques très favorables attendues ce week-end, avec une forte hausse des températures, notamment 23° C dimanche, fragilisent le manteau neigeux", avait prévenu la préfecture des Hautes-Alpes.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/13/97001-20130413FILWWW00387-un-skieur-meurt-dans-une-avalanche.php
Saint-Maurice de Beynost : un forcené sème la terreur parmi ses voisins
Vers 23 heures, vendredi soir, les pompiers et les gendarmes ont été alertés par un jeune couple habitant l'un des trois studios situés au dessus de garages au 2 rue de Saint Maurice, une rue reliant Saint Maurice de Beynost à Miribel le long de la voie ferrée. Leur voisin un jeune homme de 26 ans connu essayait de défoncer leur porte armé d'un katana.
Très agressif proférant des menaces de mort, il a toutefois été maîtrisé par les gendarmes et les pompiers. Pierre Goubet maire et conseiller général sur les lieux signait l'ordre d'internement les pompiers transférait l'homme à Bourg en Bresse.
L'homme habitait le studio depuis quatre mois et venait de perdre son travail cette semaine. Il a été hospitalisé à Bourg-en-Bresse.
http://www.leprogres.fr/ain/2013/04/13/saint-maurice-de-beynost-un-forcene-seme-la-terreur-parmi-ses-voisins-et-s-auto-mutile
Très agressif proférant des menaces de mort, il a toutefois été maîtrisé par les gendarmes et les pompiers. Pierre Goubet maire et conseiller général sur les lieux signait l'ordre d'internement les pompiers transférait l'homme à Bourg en Bresse.
L'homme habitait le studio depuis quatre mois et venait de perdre son travail cette semaine. Il a été hospitalisé à Bourg-en-Bresse.
http://www.leprogres.fr/ain/2013/04/13/saint-maurice-de-beynost-un-forcene-seme-la-terreur-parmi-ses-voisins-et-s-auto-mutile
Roannais : un château détruit par les flammes
Vendredi vers 23 heures, un incendie s’est déclaré à l’intérieur du château de Bachelard. Une bâtisse du XVIIe siècle qui fait maison d’hôtes sur la commune de Commelle-Vernay, à quelques kilomètres de Roanne.
Le château était inoccupé car l’activité ne devait reprendre que dans quelques jours. Plus de 400m2 étaient la proie des flammes à l’arrivée des premiers pompiers. Lesquels ont été rejoints par de nombreux renforts pour circonscrire l’incendie et tenter de sauver les bâtiments voisins.
http://www.leprogres.fr/loire/2013/04/13/roannais-un-chateau-detruit-par-les-flammes
Le château était inoccupé car l’activité ne devait reprendre que dans quelques jours. Plus de 400m2 étaient la proie des flammes à l’arrivée des premiers pompiers. Lesquels ont été rejoints par de nombreux renforts pour circonscrire l’incendie et tenter de sauver les bâtiments voisins.
http://www.leprogres.fr/loire/2013/04/13/roannais-un-chateau-detruit-par-les-flammes
Un foetus trouvé dans une poubelle d'immeuble près de Lyon
Un foetus a
été trouvé, vendredi soir, dans une poubelle d'un immeuble de Villeurbanne. La
mère affirme avoir fait une fausse couche. Elle doit être entendue samedi matin
par les enquêteurs.
Un foetus a été
trouvé, vendredi soir, dans une poubelle d'un immeuble de Villeurbanne, près de
Lyon, et la
mère, qui affirme avoir fait une fausse couche, devait être entendue samedi
matin par les enquêteurs, a-t-on appris de source policière confirmant une
information du Progrès.
C'est une voisine qui a alerté les pompiers, après avoir reçu la visite de la jeune femme, en sang. Cette dernière, déjà mère de deux enfants, lui avait dit qu'elle venait de faire une fausse couche et qu'elle avait jeté le foetus dans la poubelle de l'immeuble.
Selon les premières constatations, le bébé n'était pas viable. Une autopsie sera réalisée en début de semaine prochaine pour le confirmer, selon la police. La mère, qui a passé la nuit chez elle, a été convoquée samedi matin à l'hôtel de police de Lyon pour être à nouveau entendue par les enquêteurs de la sûreté départementale, chargée du dossier.
C'est une voisine qui a alerté les pompiers, après avoir reçu la visite de la jeune femme, en sang. Cette dernière, déjà mère de deux enfants, lui avait dit qu'elle venait de faire une fausse couche et qu'elle avait jeté le foetus dans la poubelle de l'immeuble.
Selon les premières constatations, le bébé n'était pas viable. Une autopsie sera réalisée en début de semaine prochaine pour le confirmer, selon la police. La mère, qui a passé la nuit chez elle, a été convoquée samedi matin à l'hôtel de police de Lyon pour être à nouveau entendue par les enquêteurs de la sûreté départementale, chargée du dossier.
Chalon-sur-Saône : tentative d'immolation à l'hôpital
Un début
d'incendie s'est produit aux services des urgences de l'hôpital de
Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire après qu'une personne a tenté de s'immoler
par le feu. Le service a été temporairement fermé.
Le service des
urgences de l'hôpital de Chalon-sur-Saône,
en Saône-et-Loire, a été provisoirement fermé vendredi et d'autres services
évacués après une tentative d'immolation par le feu. Un homme d'une trentaine
d'année a tenté de s'immoler par le feu dans la salle d'attente du service des
urgences du CHU vers 21 heures.
Selon nos informations, l'homme, qui se présentait comme un
patient, a surgi dans la salle d'attente en criant à plusieurs reprises "je vais
m'immoler". Les agents de sécurité sont intervenus très rapidement et ont pu le
sauver.
Toutefois, le début
d'incendie a provoqué
la fermeture de la salle d'attente. Quelques patients ainsi qu'un pompier ont
été légèrement intoxiqués. Resté conscient, l'homme qui s'est immolé a été pris
en charge. Il est brûlé à 30% environ et a dû être transféré à Lyon. Ses jours
ne sont pas en danger. On ne connait pas encore les raisons de son geste.
Un an après l'affaire Merah, le patron du Raid remercié
Amaury de
Hauteclocque, à la tête du Raid depuis près de 6 ans, avait notamment dirigé en
2012 l'assaut controversé de l'appartement de Mohamed Merah.
Sa mutation, qui
survient tout juste un an après la gestion de l'affaire Merah, lui a été
signifiée par le directeur général de la police nationale. Amaury de
Hauteclocque, à la tête du Raid, l'unité d'élite de la
police, depuis près de six ans doit céder sa place. D'après l'AFP,
c'est Jean-Michel Fauvergue, 56 ans, actuel sous-directeur à la police aux
frontières (PAF), qui devrait lui succéder.
Un poste à l'Inspection générale de la police nationale a été
proposé à Amaury de Hauteclocque, vendredi matin, dans l'attente d'une prochaine
affectation, précise son entourage. Cette affectation a été faite "à titre
temporaire" et ce départ n'est "absolument pas une sanction" ni "une fin de
mission prématurée", explique-t-on à l'Intérieur. "C'est le patron du Raid qui
est resté le plus longtemps en poste. Il est en poste depuis le 1er novembre
2007, soit 5 ans et demi."
Mais, dans l'entourage du haut fonctionnaire, on ne voi pas les choses comme cela. "Après six ans à la tête du Raid, il peut légitimement se sentir maltraité" par une telle proposition, a jugé un de ses proches. Sur twitter, Eric Ciotti a lui aussi vivement réagi.
Mais, dans l'entourage du haut fonctionnaire, on ne voi pas les choses comme cela. "Après six ans à la tête du Raid, il peut légitimement se sentir maltraité" par une telle proposition, a jugé un de ses proches. Sur twitter, Eric Ciotti a lui aussi vivement réagi.
Une intervention dans l'appartement de Merah
critiquée
Des voix s'étaient élevées, notamment du côté des familles de victimes du djihadiste français, sur les méthodes d'intervention du Raid, affirmant que ce service n'avait pas fait tout son possible pour prendre l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban vivant. La gestion du siège de l'appartement de Mohamed Merah avait abouti à la mort du tueur au scooter le 22 mars 2012.
Des voix s'étaient élevées, notamment du côté des familles de victimes du djihadiste français, sur les méthodes d'intervention du Raid, affirmant que ce service n'avait pas fait tout son possible pour prendre l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban vivant. La gestion du siège de l'appartement de Mohamed Merah avait abouti à la mort du tueur au scooter le 22 mars 2012.
Mais un rapport de l'IGPN, commandé par le ministre de
l'Intérieur Manuel Valls, avait épargné le Raid. S'ils regrettaient que juste
avant le premier assaut donné à son appartement Mohamed Merah ait pu en sortir
et y revenir sans être repéré, les auteurs du rapport validaient en revanche les
"choix tactiques" du Raid qui "paraissent cohérents". Amaury de Hauteclocque
avait affirmé dans un entretien à l'AFP que ses hommes avaient "donné sa chance
jusqu'au bout" à Mohamed Merah.
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a changé depuis son
arrivée place Beauvau la plupart des hauts responsables policiers et des
services de renseignement. Le général Didier Favier, qui avait commandé le
Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale, a été promu
mercredi directeur général de la gendarmerie.
vendredi 12 avril 2013
Les acheteurs de voitures menaient grand train
L’économie souterraine est multiforme, rappelle le procureur de la République, Bernard Lebeau, ce n’est pas que les stupéfiants ». Il y a aussi les escroqueries. Neuf personnes ont été mises en examen par le juge Nicolas Faltot la semaine dernière à Colmar pour association de malfaiteurs, escroqueries en bande organisée, travail dissimulé, non-justification de ressources… (DNA des 5 et 6 avril).
Une soixantaine de particuliers aurait été victime de ces deux familles. Un adolescent de 14 ans était chargé de sélectionner sur Internet les petites annonces proposant des voitures haut de gamme. Deux ou trois hommes rendaient visite au propriétaire et, au gré d’un savant tour de passe-passe, subtilisaient tout ou partie de la somme remise, toujours en liquide, pour l’achat du véhicule.
Ils pouvaient aussi verser de l’huile dans le vase d’expansion et à la sortie du pot d’échappement pour faire baisser le prix de la voiture. Il arrivait même aux « acheteurs » de solliciter en présence de la victime un faux garagiste complice qui confirmait le montant de l’inévitable ristourne.
Le GIR a rassemblé 70 hommes la semaine dernière pour mener à bien une douzaine d’interpellations à Strasbourg et sa banlieue. Sans emploi, bénéficiaires du RSA, les suspects habitent pour certains une maison cossue en périphérie sud de Strasbourg, décorée de marbre où la cuvette des toilettes est dorée.
La gendarmerie a mobilisé ses pelotons de surveillance et d’intervention colmarien et strasbourgeois pour finir le travail de la demi-douzaine d’enquêteurs de la brigade de recherches qui œuvraient au quotidien sur le dossier avec des gendarmes de Ribeauvillé et Wintzenheim. L’hélicoptère a été mis à contribution tout comme les chiens renifleurs de billets qui ont permis de saisir 24 000 euros.
Audi Q7, Mercedes, Porsche Panamera, dix véhicules ont également été saisis pour une valeur argus de 135 000 euros. Ils ne proviennent pas tous d’escroqueries au préjudice de particuliers et ont pu être acquis avec les bénéfices de la revente des voitures. Matériel hi-fi et vidéo, bijoux, vêtements de luxe font aussi partie du butin.
« C’était une vraie activité professionnelle et familiale, confirme le procureur et les rôles de chacun étaient bien définis avec les acheteurs, les chauffeurs… » Deux mères de famille et leurs fils figurent parmi les personnes écrouées
http://www.dna.fr/edition-de-colmar/2013/04/12/les-acheteurs-de-voitures-menaient-grand-train
Une soixantaine de particuliers aurait été victime de ces deux familles. Un adolescent de 14 ans était chargé de sélectionner sur Internet les petites annonces proposant des voitures haut de gamme. Deux ou trois hommes rendaient visite au propriétaire et, au gré d’un savant tour de passe-passe, subtilisaient tout ou partie de la somme remise, toujours en liquide, pour l’achat du véhicule.
Ils pouvaient aussi verser de l’huile dans le vase d’expansion et à la sortie du pot d’échappement pour faire baisser le prix de la voiture. Il arrivait même aux « acheteurs » de solliciter en présence de la victime un faux garagiste complice qui confirmait le montant de l’inévitable ristourne.
70 hommes déployés
Le propriétaire d’un 4x4 BMW a ainsi été abusé à Ribeauvillé en octobre dernier. De la brigade locale, l’enquête est passée à la brigade de recherches de Colmar puis au groupe d’intervention régional (GIR), de multiples autres escroqueries étant signalées en Alsace, d’Altkirch à Eckbolsheim en passant par Stosswihr, Wintzenheim et Colmar mais aussi en Île de France, Bourgogne, Rhône-Alpes…Le GIR a rassemblé 70 hommes la semaine dernière pour mener à bien une douzaine d’interpellations à Strasbourg et sa banlieue. Sans emploi, bénéficiaires du RSA, les suspects habitent pour certains une maison cossue en périphérie sud de Strasbourg, décorée de marbre où la cuvette des toilettes est dorée.
La gendarmerie a mobilisé ses pelotons de surveillance et d’intervention colmarien et strasbourgeois pour finir le travail de la demi-douzaine d’enquêteurs de la brigade de recherches qui œuvraient au quotidien sur le dossier avec des gendarmes de Ribeauvillé et Wintzenheim. L’hélicoptère a été mis à contribution tout comme les chiens renifleurs de billets qui ont permis de saisir 24 000 euros.
Audi Q7, Mercedes, Porsche Panamera, dix véhicules ont également été saisis pour une valeur argus de 135 000 euros. Ils ne proviennent pas tous d’escroqueries au préjudice de particuliers et ont pu être acquis avec les bénéfices de la revente des voitures. Matériel hi-fi et vidéo, bijoux, vêtements de luxe font aussi partie du butin.
« C’était une vraie activité professionnelle et familiale, confirme le procureur et les rôles de chacun étaient bien définis avec les acheteurs, les chauffeurs… » Deux mères de famille et leurs fils figurent parmi les personnes écrouées
http://www.dna.fr/edition-de-colmar/2013/04/12/les-acheteurs-de-voitures-menaient-grand-train
Quatre Moldaves et un coup de feu
La filière moldave… À écouter le procureur Clément, « on est face à un réseau piloté depuis Paris pour organiser des cambriolages en province ».
Les 20 et 21 février derniers, quatre Moldaves ont sévi à Frambouhans et aux Fontenelles. D’abord dans une maison où ils ont dérobé une bouteille de whisky et croqué un hot-dog surgelé. « On avait faim », soutient le prénommé Vadim, 22 ans, seul à comparaître à la barre du tribunal de Montbéliard, hier après-midi. Avec le même aplomb, il dit ne pas s’être rendu compte que c’était un coffre-fort que ses comparses et lui tentaient d’extraire d’un mur, dans une société des Fontenelles. Il croyait que c’était un… réfrigérateur.
Face aux réquisitions (12 mois de prison avec sursis contre les quatre protagonistes et la confiscation de l’A6), Me Paula Garboni, du barreau de Paris, se lance dans un grand numéro : « J’écoutais Aznavour en venant. Ah la peur de l’émigré ! Mais les paroles du procureur ne suffisent pas. Ne vous laissez pas influencer par ces idées reçues. Est-ce qu’une bande structurée comme on vous la décrit laisserait autant de traces derrière elle ? Y compris de l’ADN. Soyons sérieux. En revanche, je m’étonne qu’un professionnel tel qu’un gendarme ait sorti son arme et ait tiré… » Selon le récit du président Troilo, le militaire, qui filait le train des voleurs, aurait dérapé dans la neige et le coup serait alors parti malencontreusement. L’avocate parisienne riposte : « De quel droit le gendarme a-t-il sorti son arme et tiré ? Était-il en état de légitime défense ? Non ! Il aurait pu tuer… » Avec la même force, elle dénonce la rétention du passeport de son client « ce qui va à l’encontre des normes internationales ». Face à l’assaut, après un instant d’hésitation, le procureur avoue ne pas s’opposer à la restitution du document. Le tribunal a condamné les quatre Moldaves à six mois avec sursis. L’A6 est confisquée et le passeport est restitué.
Filière ou pas, il est assez rare de voir des pieds nickelés supposés s’offrir les services d’un avocat parisien pour venir plaider pareil dossier…
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/12/quatre-moldaves-et-un-coup-de-feu
Les 20 et 21 février derniers, quatre Moldaves ont sévi à Frambouhans et aux Fontenelles. D’abord dans une maison où ils ont dérobé une bouteille de whisky et croqué un hot-dog surgelé. « On avait faim », soutient le prénommé Vadim, 22 ans, seul à comparaître à la barre du tribunal de Montbéliard, hier après-midi. Avec le même aplomb, il dit ne pas s’être rendu compte que c’était un coffre-fort que ses comparses et lui tentaient d’extraire d’un mur, dans une société des Fontenelles. Il croyait que c’était un… réfrigérateur.
« Il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles »
« Il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles ! », tonne le représentant du ministère public. « Quand on roule en Audi A6 depuis la Seine-Saint-Denis, qu’on a de l’argent pour mettre de l’essence, on n’a pas besoin de venir voler de la nourriture. Et puis quel toupet ! Vingt minutes après s’être fait contrôler par la gendarmerie, on commet un cambriolage. »Face aux réquisitions (12 mois de prison avec sursis contre les quatre protagonistes et la confiscation de l’A6), Me Paula Garboni, du barreau de Paris, se lance dans un grand numéro : « J’écoutais Aznavour en venant. Ah la peur de l’émigré ! Mais les paroles du procureur ne suffisent pas. Ne vous laissez pas influencer par ces idées reçues. Est-ce qu’une bande structurée comme on vous la décrit laisserait autant de traces derrière elle ? Y compris de l’ADN. Soyons sérieux. En revanche, je m’étonne qu’un professionnel tel qu’un gendarme ait sorti son arme et ait tiré… » Selon le récit du président Troilo, le militaire, qui filait le train des voleurs, aurait dérapé dans la neige et le coup serait alors parti malencontreusement. L’avocate parisienne riposte : « De quel droit le gendarme a-t-il sorti son arme et tiré ? Était-il en état de légitime défense ? Non ! Il aurait pu tuer… » Avec la même force, elle dénonce la rétention du passeport de son client « ce qui va à l’encontre des normes internationales ». Face à l’assaut, après un instant d’hésitation, le procureur avoue ne pas s’opposer à la restitution du document. Le tribunal a condamné les quatre Moldaves à six mois avec sursis. L’A6 est confisquée et le passeport est restitué.
Filière ou pas, il est assez rare de voir des pieds nickelés supposés s’offrir les services d’un avocat parisien pour venir plaider pareil dossier…
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/12/quatre-moldaves-et-un-coup-de-feu
Peine clémente pour une double tentative de meurtre
La justice a fait preuve de clémence en infligeant à David Weniger, un chauffeur routier de 42 ans, une peine de 5 ans de prison, dont 4 avec sursis. L'accusé, qui était jugé pour une double tentative d'homicide en 2008 sur sa femme et sur son propre frère, a certes été reconnu coupable, mais la cour d'assises des Bouches-du-Rhône a réduit la peine au maximum. L'accusé encourait en effet jusqu'à la réclusion criminelle à perpétuité.
L'avocat général Gilles Rognoni s'était toutefois contenté de réclamer une peine de 5 ans, dont il avait demandé à la cour d'apprécier la durée du sursis. En partie civile, Mes Philippe Chaudon et Bernard Aubrespy, au nom des deux victimes, ont toutefois évoqué "un passage à l'acte prémédité et particulièrement barbare". Faisant référence à la moralité d'Angélique, l'épouse, Me Chaudon aspirait "seulement à ce que l'accusé arrête de mentir". L'épouse avait reçu trois coups de couteau au thorax qui auraient pu être mortels. Elle avait aussi été blessée par une machine à hot-dogs particulièrement impressionnante, composée de quatre immenses piques, que le président Calmettes avait exhibée à l'audience par souci de pleinement informer les jurés. De même, le frère de l'accusé, Sébastien, qui entretenait une relation amoureuse avec sa belle-soeur, avait été lui aussi sérieusement blessé, l'accusé menaçant, dans une crise soudaine de jalousie, de lui arracher les yeux.
En défense, Me Béatrice Zavarro a rappelé à la cour que les faits --ils remontent au 28 avril 2008-- étaient anciens et que son client, qui exerce toujours la profession de chauffeur routier, s'est réinséré socialement. Il a refait sa vie, la situation s'étant largement pacifiée avec son ex-épouse.
"J'ai la peur au ventre de recroiser cet individu qui est mon frère", avait déclaré le frère de l'accusé, Sébastien Weniger dans un courrier adressé récemment à la cour d'assises. "Je voulais mettre fin à mes jours dans un petit bois près de l'autoroute", a déclaré l'accusé pendant le procès, après avoir confié qu'il était persuadé que ses deux victimes étaient décédées à l'issue de son départ. Elles avaient toutefois survécu à leurs blessures.
Interrogé pa r le président Jacques Calmettes, l'accusé avait concédé qu'il s'était constitué prisonnier, quand il avait vu dans son esprit apparaître le souvenir et l'image de son grand-père.
David Weniger, qui comparaissait libre, est retourné en détention mercredi soir. Il a déjà effectué 5 mois et demi de détention provisoire. Il devrait bénéficier d'une libération conditionnelle dans quelques mois.
http://www.laprovence.com/article/actualites/2307213/peine-clemente-pour-une-double-tentative-de-meurtre.html
L'avocat général Gilles Rognoni s'était toutefois contenté de réclamer une peine de 5 ans, dont il avait demandé à la cour d'apprécier la durée du sursis. En partie civile, Mes Philippe Chaudon et Bernard Aubrespy, au nom des deux victimes, ont toutefois évoqué "un passage à l'acte prémédité et particulièrement barbare". Faisant référence à la moralité d'Angélique, l'épouse, Me Chaudon aspirait "seulement à ce que l'accusé arrête de mentir". L'épouse avait reçu trois coups de couteau au thorax qui auraient pu être mortels. Elle avait aussi été blessée par une machine à hot-dogs particulièrement impressionnante, composée de quatre immenses piques, que le président Calmettes avait exhibée à l'audience par souci de pleinement informer les jurés. De même, le frère de l'accusé, Sébastien, qui entretenait une relation amoureuse avec sa belle-soeur, avait été lui aussi sérieusement blessé, l'accusé menaçant, dans une crise soudaine de jalousie, de lui arracher les yeux.
En défense, Me Béatrice Zavarro a rappelé à la cour que les faits --ils remontent au 28 avril 2008-- étaient anciens et que son client, qui exerce toujours la profession de chauffeur routier, s'est réinséré socialement. Il a refait sa vie, la situation s'étant largement pacifiée avec son ex-épouse.
"J'ai la peur au ventre de recroiser cet individu qui est mon frère", avait déclaré le frère de l'accusé, Sébastien Weniger dans un courrier adressé récemment à la cour d'assises. "Je voulais mettre fin à mes jours dans un petit bois près de l'autoroute", a déclaré l'accusé pendant le procès, après avoir confié qu'il était persuadé que ses deux victimes étaient décédées à l'issue de son départ. Elles avaient toutefois survécu à leurs blessures.
Interrogé pa r le président Jacques Calmettes, l'accusé avait concédé qu'il s'était constitué prisonnier, quand il avait vu dans son esprit apparaître le souvenir et l'image de son grand-père.
David Weniger, qui comparaissait libre, est retourné en détention mercredi soir. Il a déjà effectué 5 mois et demi de détention provisoire. Il devrait bénéficier d'une libération conditionnelle dans quelques mois.
http://www.laprovence.com/article/actualites/2307213/peine-clemente-pour-une-double-tentative-de-meurtre.html
Nice: une étudiante se défenestre
Une étudiante de 20 ans s'est suicidée ce matin en se jetant par la fenêtre d'une école privée d'Arts plastiques dans le centre-ville niçois, comme le révèle Nice-Matin.
La fenêtre est située au troisième étage et donne sur la cour intérieure de l'établissement.
Les pompiers et le SAMU ont été dépêchés sur place et ont tout tenté pour la sauver. L'étudiante a succombé à ses blessures.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/12/97001-20130412FILWWW00366-nice-une-etudiante-se-defenestre.php
La fenêtre est située au troisième étage et donne sur la cour intérieure de l'établissement.
Les pompiers et le SAMU ont été dépêchés sur place et ont tout tenté pour la sauver. L'étudiante a succombé à ses blessures.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/12/97001-20130412FILWWW00366-nice-une-etudiante-se-defenestre.php
Patient opéré par erreur : le vrai patient a enfin été retrouvé
Le patient qui
avait été renvoyé par erreur chez lui alors qu'il devait être opéré a été
retrouvé a annoncé le centre hospitalier Lucien-Hussel en Isère.
Le centre hospitalier de Vienne a enfin retrouvé le vrai
patient qui avait été renvoyé par erreur chez lui alors qu'il devait être
opéré. "Les recherches portant sur les 145 patients de sexe masculin de plus de
50 ans présents le 27 novembre dans l'établissement ont permis d'identifier le
patient que nous recherchions", a indiqué le directeur de
l'établissement, Gérard Servais par téléphone, puis dans un communiqué.
Après avoir dépêché une ambulance à son domicile, l'hôpital a
effectué un scanner de contrôle qui a finalement montré que ce patient avait
"déjà été traité pour la pathologie nécessitant une intervention urgente", a
ajouté le communiqué. Cette pathologie, non révélée pour cause de secret
médical, "a été traitée en janvier 2013 dans un autre établissement". Le patient
ne court donc plus "aucun risque" selon le directeur général du centre
hospitalier de Vienne.
Cette erreur sur les identités de deux patients était survenue
le 27 novembre 2012 lors de scanographies. Elle n'avait été portée à la
connaissance de l'hôpital que le 4 avril. Cette confusion avait amené à opérer
un patient qui n'en avait pas besoin, tandis qu'un autre, dont la pathologie
nécessitait une prise en charge urgente, avait été renvoyé chez lui. C'est lors
d'une visite de contrôle chez un radiologue d'un autre établissement que le
patient opéré par erreur a été informé du problème.
Le Grand rabbin Gilles Bernheim a démissionné
Le Grand
rabbin, qui a reconnu avoir plagié divers auteurs et s'être prévalu à tort d'une
agrégation de philosophie, avait pourtant annoncé mardi soir qu'il excluait de
démissionner.
Le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a annoncé sa "mise
en congé" avec effet immédiat, a annoncé jeudi le vice-président du Consistoire
Elie Korchia, à l'issue du conseil exceptionnel qui s'est déroulé en milieu de
journée à Paris.
Le Grand rabbin, qui
a reconnu avoir plagié divers auteurs et s'être prévalu à tort d'une agrégation
de philosophie, avait annoncé mardi soir qu'il excluait de démissionner. Jeudi,
Manuel
Valls, ministre de l'Intérieur et à ce titre en charge des cultes,
l'avait cependant invité à "réfléchir à son avenir".
"Il a reconnu ses fautes, demandé pardon et donné
des explications"
Le Consistoire central israélite avait convoqué un conseil
exceptionnel d'une trentaine de membres. Avant la réunion, le Grand rabbin, élu
en 2008 et installé le 1er janvier 2009, s'est entretenu en tête-à-tête avec le
président du Consistoire, Joël Mergui, avant de se présenter devant l'assemblée.
"Il a reconnu ses fautes, demandé pardon et donné des explications. Il a accepté
la mise en congé de ses fonctions de Grand rabbin", a précisé Sammy Ghozlan,
vice-président du Consistoire à l'issue de la réunion, sans autre précision sur
le calendrier à venir pour l'élection de son successeur.
Cette solution a émergé "de sa discussion avec le président"
Joël Mergui, a précisé Sammy Ghozlan. "C'est une solution qui apporte plus de
sérénité. On était tous d'accord", a-t-il commenté, précisant que toutes les
prérogatives de Gilles Berheim "vont être assurées par un intérim qui sera
désigné dans la semaine par le président du Consistoire". "C'était la bonne
décision. Tout le monde s'est rangé à cette solution, ça protège l'homme
d'abord, ensuite ça protège la fonction et le Consistoire", a commenté de son
côté Jacques-Hubert Gahnassia, président de la synagogue de la rue Vauquelin à
Paris.
jeudi 11 avril 2013
Cambriolés pendant leur sommeil
Des malfaiteurs s'en sont pris à deux maisons du centre-ville de Villers-Cotterêts, durant la nuit de mardi à mercredi, entre 23 et 7 heures. C'est à leur réveil que les occupants se sont aperçu du cambriolage commis.
Forçant le barillet de la porte d'entrée dans un cas, fracturant la fenêtre située à l'arrière dans l'autre, les malfrats sont entrés dans les lieux afin de fouiller discrètement l'intérieur. Ils sont repartis avec des bijoux, du numéraire et du petit matériel de multimédia comme un ordinateur portable, ainsi qu'un sac à main.
Les gendarmes vont resserrer les patrouilles nocturnes dans ce secteur où une recrudescence des cambriolages est constatée.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/cambrioles-pendant-leur-sommeil
Forçant le barillet de la porte d'entrée dans un cas, fracturant la fenêtre située à l'arrière dans l'autre, les malfrats sont entrés dans les lieux afin de fouiller discrètement l'intérieur. Ils sont repartis avec des bijoux, du numéraire et du petit matériel de multimédia comme un ordinateur portable, ainsi qu'un sac à main.
Les gendarmes vont resserrer les patrouilles nocturnes dans ce secteur où une recrudescence des cambriolages est constatée.
http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/cambrioles-pendant-leur-sommeil
Allinges : prison ferme requise contre le chauffeur, amendes contre la SNCF et RFF
Le parquet a
requis 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, à l'encontre du chauffeur du car
entré en collision avec un TER à Allinges, en Haute-Savoie en 2008, tuant sept
collégiens.
Le parquet a requis
3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis, à l'encontre de Jean-Jacques Prost,
le chauffeur du car entré en collision avec un TER à Allinges, en Haute-Savoie
en 2008, tuant sept collégiens. Le procureur de Thonon-les-Bains, Patrick
Steinmetz, a en outre requis 300.000 euros d'amende à l'encontre de la SNCF et
150.000 euros contre Réseau ferré de France (RFF), qui sont, comme le
chauffeur du car, jugés en correctionnelle et poursuivis pour homicide
involontaire. Une amende de 750 euros a également été requise à l'encontre du
chauffeur, Jean-Jacques Prost.
M. Steinmetz a estimé que les deux entreprises publiques
s'étaient rendues coupables de "défaillance de la détection du caractère
dangereux du passage à niveau" d'Allinges. Il a cité "au moins sept événements"
qui auraient dû alerter la SNCF sur la dangerosité de ce passage à niveau. Il
s'est ainsi dit surpris par le "caractère prédictif" d'un rapport "alarmiste"
rédigé après un incident survenu à un bus sur ce passage à niveau le 23 juin
2000. "Cette situation ne manque pas de nous inquiéter sur le plan local. Que se
serait-il passé si le bus était resté coincé sur le passage à niveau ?" avait
alors écrit l'agent SNCF en charge du rapport.
"Une accumulation de fautes d'imprudence"
Le procureur a en revanche estimé que RFF avait une
responsabilité moindre car l'entreprise "n'avait reçu aucun signalement
préoccupant concernant ce passage à niveau". Quant à M. Prost, les réquisitions
du parquet ont mis en évidence "une accumulation de fautes
d'imprudence". Poursuivi pour homicides et blessures involontaires, M. Prost
encourt une peine de 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende. RFF et SNCF
peuvent être condamnés à une amende maximum de 450.000 euros.
Au coeur de la dernière journée de débat jeudi : la SNCF et
Réseau ferré de France ont-ils sous-estimé la dangerosité du passage à niveau
d'Allinges ? La SNCF et RFF sont poursuivies pour homicides et blessures
involontaires, au même titre que le chauffeur du car Jean-Jacques Prost. Me
François Favre, avocat des parents de Fanny Favre, morte dans l'accident, a
ainsi vilipendé l'"irresponsabilité généralisée" en matière de sécurité sur les
passages à niveau.
"Qui fait quoi ? Personne ne le sait"
"Qui fait quoi ?
Personne ne le sait. RFF va dire que c'est la SNCF. Et la SNCF que c'est RFF. Et
puis, si ça ne va pas, on va dire que c'est quelqu'un d'autre", a-t-il lancé
devant le Tribunal. Me Favre a aussi dénoncé le "silence assourdissant" du
président de la SNCF Guillaume Pepy, qui a refusé de témoigner au procès. Les
familles se sentent "déconsidérées et humiliées" par son absence, a-t-il dit.
Me Frédéric Noettinger-Berlioz a lui vu dans RFF et la SNCF des "personnes
morales qui n'ont de morales que le nom".
"Il ne nous aura été rien épargné de la part de la SNCF",
s'est-il indigné. "Ils souhaitent aujourd'hui se voir reconnaître le statut de
victime" et réclament 1,797 million d'euros à M. Prost (Ndlr : le chauffeur du
car) en réparation des dommages matériels subis lors de l'accident, a expliqué
l'avocat, citant les conclusions des défenseurs de l'entreprise publique.
Affaire Cahuzac : Bercy savait selon Valeurs actuelles, Moscovici dément
Selon l’hebdomadaire, le ministre de l’Economie et le directeur général des Finances publiques Bruno Bézard ont lancé une enquête menée par «une quinzaine de fonctionnaires» sur l’existence d’un compte de Jérôme Cahuzac à l’UBS dès le 7 décembre, trois jours après les révélations de Mediapart.
«Grâce aux excellentes relations nouées entre les hauts fonctionnaires du fisc français et les autorités suisses à l’occasion d’affaires politico-financières sensibles (...), la réponse parvient, semble-t-il, avant le 31 décembre», dit Valeurs actuelles. «Une réponse fort désagréable pour le ministre délégué au Budget: oui, il a bien détenu un compte en Suisse à l’UBS», poursuit le journal.
Selon l’hebdomadaire, «il semble que ce fameux compte, appelé compte maître ou compte racine, ait recélé plusieurs sous-comptes».
«L’administration fiscale n’a jamais diligenté, contrairement aux affirmations mensongères de Valeurs actuelles, de vérification en terre helvétique, ni a fortiori de mission secrète en Suisse pour vérifier les informations de Mediapart», a réagi Pierre Moscovici dans un communiqué publié jeudi.
Il répète qu’ «il n’y a pas eu de demande de l’administration fiscale à son homologue suisse, sous une forme ou sous une autre, formelle ou informelle, écrite ou orale, avant le déclenchement de la procédure d’assistance administrative internationale le 24 janvier 2013».
http://www.dna.fr/actualite/2013/04/11/affaire-cahuzac-bercy-savait-selon-valeurs-actuelles-moscovici-dement
«Grâce aux excellentes relations nouées entre les hauts fonctionnaires du fisc français et les autorités suisses à l’occasion d’affaires politico-financières sensibles (...), la réponse parvient, semble-t-il, avant le 31 décembre», dit Valeurs actuelles. «Une réponse fort désagréable pour le ministre délégué au Budget: oui, il a bien détenu un compte en Suisse à l’UBS», poursuit le journal.
Selon l’hebdomadaire, «il semble que ce fameux compte, appelé compte maître ou compte racine, ait recélé plusieurs sous-comptes».
«L’administration fiscale n’a jamais diligenté, contrairement aux affirmations mensongères de Valeurs actuelles, de vérification en terre helvétique, ni a fortiori de mission secrète en Suisse pour vérifier les informations de Mediapart», a réagi Pierre Moscovici dans un communiqué publié jeudi.
Il répète qu’ «il n’y a pas eu de demande de l’administration fiscale à son homologue suisse, sous une forme ou sous une autre, formelle ou informelle, écrite ou orale, avant le déclenchement de la procédure d’assistance administrative internationale le 24 janvier 2013».
http://www.dna.fr/actualite/2013/04/11/affaire-cahuzac-bercy-savait-selon-valeurs-actuelles-moscovici-dement
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