jeudi 18 avril 2013

Jean-Claude Mas hué lors de l'ouverture du procès des prothèses PIP à Marseille

Le procès PIP s'ouvre comme prévu ce mercredi à Marseille, la Cour de cassation s'étant déclarée incompétente pour statuer sur une demande de dépaysement formulée par une prévenue.

Juste avant la décision de la Cour de cassation, Jean-Claude Mas, le fondateur de la société varoise PIP, au coeur du procès des prothèses mammaires frauduleuses, est arrivé vers 10 h 30 au tribunal, installé pour l'occasion au parc des expositions de Marseille.

Lorsque que Jean-Claude Mas a décliné à la barre son activité et ses revenus, une retraite de 1 700 à 1 800 euros, une partie du public l'a hué poussant la présidente à demander le silence.

Jean-Claude Mas, se retrouve pour la première fois face aux victimes de la fraude, des femmes qu'il avait accusées, lors de son audition par les gendarmes, de porter plainte "pour le fric".

Dans ce procès pour "tromperie aggravée" et "escroquerie", elles sont quelque 5 250 plaignantes, françaises pour l'essentiel -sur environ 30 000 porteuses de la marque Poly Implant Prothèse (PIP) en France et bien plus encore à l'étranger.

Un nombre tel qu'il a généré un déploiement inédit à Marseille, où un centre de congrès a été mobilisé pour installer, sur 4 800 m2 et pour 800 000 euros, le prétoire et ses salles attenantes.

http://www.sudouest.fr/2013/04/17/jean-claude-mas-hue-lors-de-l-ouverture-du-proces-des-protheses-pip-a-marseille-1028142-4696.php

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